Ils sont même passés – brièvement – devant durant la deuxième période (42-41), et soudain le duel tant attendu Bryant-James a atteint un niveau exceptionnel. King James a enchaîné deux dunks rageurs, dont l’un sur une passe insolente de J. R. Smith avec l’aide de la planche, mais Bryant a répondu à chaque fois en déjouant le marquage de la star de Cleveland pour inscrire un de ses célèbres fadeaways, puis un panier à 3 points.
Mais, privés de Bryant, diminué par une épaule droite douloureuse et ménagé en fin de match, les Lakers ont laissé petit à petit les Cavaliers s’échapper (64-55 à la mi-temps, 95-82 en fin de troisième période) pour finir en roue libre.
« Un compétiteur sans équivalent »
« Même si on avait une nette avance, je voulais être sur le parquet le plus longtemps possible pour être une dernière fois face à l’un des plus grands de notre sport, à un compétiteur sans équivalent », a souligné James (24 points). Leur vingt-deuxième et dernier duel a donc tourné à l’avantage de King James, qui s’est imposé à seize reprises avec Cleveland et Miami, son équipe de 2010 à 2014, face à Bryant.
Signe de la place colossale que les deux joueurs, coéquipiers pour les titres olympiques 2008 et 2012 des Etats-Unis, tiennent dans l’histoire de leur sport, même s’ils ne se sont jamais affrontés en playoffs et à plus forte raison en finale, l’un ou l’autre a participé aux neuf dernières finales (2008, 2009, 2010 pour Bryant ; 2007, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 pour James).
LEMONDE