Politique

Mouvement Tekki : Abdoulaye Wade est englué dans le mimétisme colonial


Vendredi 25 Novembre 2011

SENXIBAR- Le séminaire organisé pendant deux jours par le camp présidentiel pour la validation de la candidature de Me Abdoulaye est financé à grand frais du contribuable sénégalais révèle le mouvement Tekki de Mamadou Lamine Diallo. Après la réunion tenue à sa permanence de Zone B, le Bureau citoyen national(BCN) dudit mouvement informe que cent millions de francs CFA ont été au moins dépensés par le régime de Wade. Ce budget a permis selon le BCN d’accueillir les treize juristes et avocats d’affaires interprèter la constitution de 2001 en faveur d’une candidature de Maître Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de février 2012.


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« Abdoulaye Wade, à travers cette comédie, cherche ainsi à s’adresser à la communauté internationale pour que celle-ci entérine sa candidature défendue par des juristes venant de France et d’Amérique» déclare les camarades de Mamadou Lamine Diallo. En outre, le communiqué du BCN soutient que Abdoulaye Wade est englué dans le mimétisme colonial, malgré son panafricanisme de façade. Les camarades de Mamadou Lamine Diallo estiment que le Président de la République veut frapper l’imagination des citoyens sénégalais pour les faire douter de la justesse du combat engagé. Il s’y ajoute que Wade est pris en otage par ses nouveaux milliardaires, c’est pourquoi il s’apprête avec le concours du Conseil Constitutionnel à violer la Constitution et, avec l’appui des ministres de l’Intérieur et des élections, à organiser une fraude électorale. En revanche le mouvement ne compte pas abdiquer. Pour ce faire, le Bureau Citoyen National de Tekki en appelle à la mobilisation citoyenne pour s’opposer à la candidature inconstitutionnelle du Président.
Par ailleurs, le Mouvement Tekki tient à dénoncer avec la dernière énergie les récentes pertes en vies humaines enregistrées à Diagnon, en Casamance. Ces exactions sont la preuve patente de l’incapacité de Wade et son régime à trouver la solution à cette crise lancinante juge le BCN.  Toutefois celui-ci reste  convaincu que c’est à travers des assises sur la question casamançaise et une diplomatie de bon voisinage avec la Gambie et la Guinée Bissau, que la paix reviendra dans la région naturelle de Casamance.

Abdoul Aziz Diop