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En effet, le membre du secteur privé, signale que l’une des causes du taux élevé de mortalité précoce des Pme au Sénégal, qui est de 65%, est liée à la problématique de l’accès à la commande publique. «Nous saluons le rehaussement du budget d’investissement consolidé de 2017 qui est évalué à plus de 2000 milliards. Cette manne financière devrait profiter aux 350 000 Pme pour qu’il y ait une émergence inclusive», a-t-il indiqué ce mercredi, face à la presse. M. Diagne suggère même, pour solutionner une telle difficulté, à intégrer, dans notre pays, la plateforme E-registration, initiée par la Cnuced. Elle pourrait être érigée en observatoire national des Pme qui comptent participer aux appels d’offre de la commande publique, propose-t-il.
Babacar Diagne et la Cdes soulignent qu’au Sénégal, «le taux de sous-traitance retenu dans les conventions de partenariat public-privé est très minime». Et pour y remédier, ils estiment que «la Bourse Nationale de sous-traitance et de partenariat du Sénégal doit être logée à la Direction Centrale des marchés Publics (Dcmp) avec des compétences spéciales lui permettant de piloter les 20% de la commande publique octroyée aux micros et petites entreprises».
Aussi, la cherté de la production du document de capacité financière, est un autre facteur qui freine l’accès des Pme à la commande publique. Et Babacar Diagne estime que «le montant exigé, doit être amené à 25% du marché pour les entreprises nouvellement créées et inscrites à la plateforme E-registration». L’Etat devrait aussi, pour davantage aider les Pme, impulser la mise en place d’un fonds pour subventionner les frais d’expertise comptables onéreux pour la production des états financiers et songer à une exemption au critère d’expérience pour les marchés inférieurs à 25 millions, non sans signaler que les longs délais de paiement des marchés publics, étouffent la quasi-totalité des Pme qui doivent porter la croissance.
Youssouf SANE
Babacar Diagne et la Cdes soulignent qu’au Sénégal, «le taux de sous-traitance retenu dans les conventions de partenariat public-privé est très minime». Et pour y remédier, ils estiment que «la Bourse Nationale de sous-traitance et de partenariat du Sénégal doit être logée à la Direction Centrale des marchés Publics (Dcmp) avec des compétences spéciales lui permettant de piloter les 20% de la commande publique octroyée aux micros et petites entreprises».
Aussi, la cherté de la production du document de capacité financière, est un autre facteur qui freine l’accès des Pme à la commande publique. Et Babacar Diagne estime que «le montant exigé, doit être amené à 25% du marché pour les entreprises nouvellement créées et inscrites à la plateforme E-registration». L’Etat devrait aussi, pour davantage aider les Pme, impulser la mise en place d’un fonds pour subventionner les frais d’expertise comptables onéreux pour la production des états financiers et songer à une exemption au critère d’expérience pour les marchés inférieurs à 25 millions, non sans signaler que les longs délais de paiement des marchés publics, étouffent la quasi-totalité des Pme qui doivent porter la croissance.
Youssouf SANE