Mort du sapeur-pompier Cherif Ndao: Deux à cinq de prison ferme requis contre les accusés

Le tribunal militaire a mis en délibéré jusqu'au 31 mars, l'affaire des sept éléments des Sapeurs-pompiers jugés pour la mort de leur collègue, Cherif Ndao décédé lors de sa formation dans un camp militaire à Thiès, en décembre 2013. Le ministère public a requis des peines de 2 à 5 ans de prison ferme contre les accusés qui ont tous nié les faits. La famille de la victime qui s'est constituée partie civile a réclame la somme de 50 millions de francs en guise de dommages et intérêts. Pour rappel, l'adjudant Cheikh Sadou Abib Weuneulou (Ndir, en liberté provisoire (Lp) Onacis Bakouch (Lp), Samba Athie (Lp), Jean Baptiste Médard Sagna, en détention, Lat Ndoye, en détention et le caporal-chef Ndjie Bassang, en détention, sont poursuivis pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et complicité. Le Professeur Gisèle Wato Guèye de l'hôpital Aristide Le Dantec et le Docteur Ibou Thiam poursuivis pour faux dans cette affaire, ont finalement été renvoyés devant le tribunal correctionnel. Saisis par le parquet aux fins de l'autopsie, ils avaient conclu à une mort naturelle. Une thèse démentie par la contre-expertise. Dans le certificat médical, il est mentionné la présence de contusions musculaires diffusés par coups et blessures, d'insuffisance rénale, paludisme grave avec défaillance neurologique, rénale et hématologique.