Economie

Monde: Le FMI revoit à la hausse ses prévisions sur la croissance mondiale


Mercredi 11 Octobre 2017

SENXIBAR-L’économie mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,6 % en 2017 et de 3,7 % en 2018, après un taux de 3, 2 % en 2017, le plus faible depuis la crise financière mondiale, selon le FMI repris par l'Agence de presse sénégalaise(APS).

Le Fonds, qui vient de publier ses perspectives de l’économie mondiale, souligne que "la reprise mondiale de l’activité économique s’affermit".

"Les prévisions de croissance pour 2017 et 2018 sont supé- rieures de 0,1 point à celles de l’édition d’avril 2017 des Perspectives de l’économie mondiale (PEM)", relève le rapport.

Il explique que "les révisions globales à la hausse dans la zone euro, au Japon, dans les pays émergents d’Asie, dans les pays émergents d’Europe et en Russie, où la croissance a été plus élevée que prévu au premier semestre de 2017, ont plus que compensé les révisions à la baisse pour les États-Unis et le Royaume-Uni".

Le FMI indique néanmoins que cette reprise reste incomplète. Selon lui, "si les perspectives de base s’améliorent, la croissance reste faible dans beaucoup de pays, et l’inflation est inférieure à l’objectif fixé dans la plupart des pays avancés".

"Les pays exportateurs de produits de base, en particulier de carburants, sont particulièrement touchés tandis qu’ils continuent de s’ajuster à une forte baisse de leurs recettes extérieures. Par ailleurs, si les facteurs influant sur les perspectives à court terme sont plus ou moins équilibrés, les risques de détérioration demeurent prépondérants à moyen terme", relève le rapport.

Selon ses auteurs, "l’accélération cyclique bienvenue de l’activité mondiale offre donc une occasion idéale de s’attaquer aux grandes priorités, à savoir rehausser la production potentielle tout en veillant à ce que les bienfaits de la croissance soient largement partagés, et accroître la résilience face aux risques de dégradation".

Le FMI souligne la nécessité d’"un nouvel élan multilatéral", pour "s’attaquer aux problèmes communs d’une économie mondiale intégrée."



Abdoul Aziz Diop