Monde-Athlétisme: L’Afrique du Sud parmi les locomotives des mondiaux de Londres
L’Afrique du Sud, avec Wayde van Niekerk et Caster Semenya, devrait faire partie des locomotives du continent lors des 16-èmes championnats du monde d’athlétisme qui débutent ce vendredi à Londres, compétition au cours de laquelle l’Ethiopie et le Kenya également seront attendus.
Nouvelle star de l’athlétisme mondial après son sacre olympique à Rio, Van Niekerk (200 et 400 m) est considéré comme la nouvelle tête de gondole du sprint mondial après la décision du Jamaïcain Usain Bolt de tirer sa révérence après Londres.
L’athlète sud-africain, clairement un des favoris des deux
épreuves du sprint, est toujours en progression sur 200m (19s90 puis 19s84).
Il s’est aussi essayé au 300m à Ostrava (République tchèque), où il a battu le record de l’Américain Michael Johnson avec 30s81.
Van Niekerk a fait son entrée cette année sur 400m au meeting de Lausanne et a battu le record du meeting de Paris, tout en se permettant de se relâcher lors des 50 derniers mètres.
Sa compatriote, Caster Semenya, s’alignera sur le 800 et le 1500m pour permettre à son pays de faire partie des nations qui comptent dans l’athlétisme mondial.
L’Ethiopie et le Kenya seront encore des machines à faire des médailles pour l’athlétisme continental à Londres.
En dépit du forfait de sa tête de file, David Rudisha, double champion mondial et olympique sur 800m, le Kenya est attendu comme l’une des places fortes de l’athlétisme mondial.
Les marathoniens Eliud Kipchoge, champion olympique 2016, Daniel Wanjiru et Mary Keitany, vainqueurs du dernier marathon de Londres, ainsi que Wilson Kipsang, ancien recordman du monde et médaillé de bronze aux JO de Londres, seront les fers de lance du Kenya.
S’y ajoutent Mary Keitany chez les dames, trois fois victorieuse du marathon de Londres, écartée pour les Jeux de Rio (2016), Edna Kiplagat, double championne du monde, et Florence Kiplagat, ancienne détentrice du record du monde du semi-marathon.
En plus de ces marathoniens, on peut y ajouter Emmanuel Korir sur le 800 et le 1500m.
Pour l’Ethiopie, autre place forte de l’athlétisme mondial, les amateurs feront sans le triple champion olympique (5000 et 10.000m) Kenenisa Bekele, qui a terminé 2-ème du marathon de Londres, en 2017.
Mais il y a encore du beau monde pour aller à la chasse aux médailles avec Edris Muktar, notamment aux 5000 et 10.000m.
Le Botswana, qui avec la spécialiste du 400m, Amantle Montsho, médaillée d’or à Daegu en 2011, s’était déjà fait connaître, ce pays d’Afrique australe, restant une puissance montante de l’athlétisme africain.
A Londres, ses meilleures chances de médailles viendront des hommes avec notamment Nijel Amos au 800m et Isaac Makwala (200 et 400m).
Nijel Amos, vice-champion olympique 2012, est de retour en forme après une saison 2016 perturbée par les blessures.
Le Botswanais a remporté ses quatre dernières sorties, y compris trois Ligues de diamant. Il est également l’auteur de la deuxième performance de la saison derrière le Kenyan Emmanuel Korir.
Isaac Makwala, qui va doubler 200m et 400mn, détient pour sa part la meilleure performance mondiale de l’année au 200m, la 3e au 400m derrière le Sud-africain Wayde van Niekerk et l’Américain Fred Kerley.
L’équipe du relais 4X400m botswanais sera un candidat sérieux face aux Etats-Unis, si toute l’équipe se présente au départ en forme optimale.