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Certaines de nos sociétés de téléphonie rechignent à s’octroyer la licence 4G proposée par l’ARTP, la trouvant trop chère. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Les opérateurs locaux, ont vu, qu’avec le développement technologique, le Sénégal est passé à la 3G. Cette situation a entraîné le développement fulgurant de l’utilisation de l’internet par les populations. Par ricochet, les Sénégalais, même les analphabètes, ont commencé à adopter les applications telles Skype, Viber, WhatsApp, Imo, entre autres, qui ont contribué à baisser le coût des télécommunications et à permettre une plus grande accessibilité des populations aux TIC, allant dans le sens de leurs intérêts. Cette tendance mondiale à utiliser la voix sur IP est cependant mal vue par les opérateurs, car ils gagnent beaucoup plus d’argent en maintenant le système archaïque de la voix en téléphonie. Bref, en refusant l’avancée technologique, contrairement à l’intérêt du pays et des consommateurs. Ce qui est prohibé par les textes. Les opérateurs n’ont jamais voulu investir dans le sens d’anticiper sur la tendance technologique mondiale. Ils ont plutôt passé leur temps à tenter- en utilisant divers subterfuges – de bloquer ces diverses applications afin de continuer à engranger plus de 140 milliards F Cfa par an, sur la balance des trafics, au détriment des consommateurs et de l’émergence du pays. Pour illustrer : aujourd’hui, les opérateurs ont acquis la 3G avec des montants dérisoires, sans répercussion sur les coûts au consommateur. De même, ils ne respectent, ni le taux de couverture, ni la disponibilité, ni le débit, encore moins, la qualité de service de la 3G. Et, last but not least, la qualité du service est dégradée de telle sorte qu’elle en arrive à décourager les consommateurs à utiliser les applications O.T.T. (Viber et autres). A contrario, la 4G va diminuer les rentes et bénéfices colossaux, réalisés sur le dos des consommateurs et c’est pourquoi, ils mettent autant de dilatoire pour retarder sa mise en œuvre. Pour un opérateur tel que Sonatel par exemple, qui fait un chiffre d’affaires de 816 milliards soit plus de 2 milliards 235 millions F CFfa par jour, et un résultat d’exploitation de 316 milliards, les 30 milliards sur 20 ans réclamés par l’État pour l’acquisition de la 4G ne constituent nullement une difficulté. C’est une goutte d’eau dans la mer. Cet opérateur doit aller dans le sens de participer fondamentalement à l’objectif d’émergence pour le pays, vers une baisse des coûts et vers une plus grande démocratisation de l’accès aux TIC des populations. Cet opérateur historique aurait dû, mettre, gracieusement, l’internet dans toutes les écoles du Sénégal, afin de palier la pauvreté de nos bibliothèques, en permettant aux élèves d’accéder à la plus grande source de connaissances qu’est internet.
Sonatel va même jusqu’à refuser de soumissionner, estimant que les conditions actuelles de vente ne créent pas de valeur ajoutée. Quelle lecture faites-vous de ce refus ?
Comme déjà souligné, ce refus n’est rien d’autre qu’une entente entre opérateurs, contre l’avancée technologique, matérialisée par la lettre cosignée qu’ils ont envoyée à l’ARTP. Ce qui est réprimé par l’article 24 de la loi 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique. Ces mouvements de défiance, ne risquent-ils pas, impunément, de rejaillir sur le consommateur.
Qu’est-ce que l’État peut faire pour ramener les opérateurs à de meilleurs sentiments ?
Effectivement. Cela influe sur tout. Ce mouvement de défiance rejaillit sur le consommateur et sur le développement du pays. Voilà pourquoi nous demandons à l’État de prendre ses responsabilités sur les différents manquements, quant au Code des marchés publics, et à l’exercice de la libre concurrence.
Quels seraient les avantages et les inconvénients, si jamais l’État décrochait d’autres opérateurs étrangers ?
En décrochant un nouvel opérateur, ce sera tout bénéfique pour le consommateur et pour le Sénégal. La qualité du service sera au rendez-vous, car le nouvel opérateur aura pris toutes les dispositions pour faire fructifier son business, sans avoir à s’accrocher à un service voix devenu archaïque.
REWMI QUOTIDIEN
Les opérateurs locaux, ont vu, qu’avec le développement technologique, le Sénégal est passé à la 3G. Cette situation a entraîné le développement fulgurant de l’utilisation de l’internet par les populations. Par ricochet, les Sénégalais, même les analphabètes, ont commencé à adopter les applications telles Skype, Viber, WhatsApp, Imo, entre autres, qui ont contribué à baisser le coût des télécommunications et à permettre une plus grande accessibilité des populations aux TIC, allant dans le sens de leurs intérêts. Cette tendance mondiale à utiliser la voix sur IP est cependant mal vue par les opérateurs, car ils gagnent beaucoup plus d’argent en maintenant le système archaïque de la voix en téléphonie. Bref, en refusant l’avancée technologique, contrairement à l’intérêt du pays et des consommateurs. Ce qui est prohibé par les textes. Les opérateurs n’ont jamais voulu investir dans le sens d’anticiper sur la tendance technologique mondiale. Ils ont plutôt passé leur temps à tenter- en utilisant divers subterfuges – de bloquer ces diverses applications afin de continuer à engranger plus de 140 milliards F Cfa par an, sur la balance des trafics, au détriment des consommateurs et de l’émergence du pays. Pour illustrer : aujourd’hui, les opérateurs ont acquis la 3G avec des montants dérisoires, sans répercussion sur les coûts au consommateur. De même, ils ne respectent, ni le taux de couverture, ni la disponibilité, ni le débit, encore moins, la qualité de service de la 3G. Et, last but not least, la qualité du service est dégradée de telle sorte qu’elle en arrive à décourager les consommateurs à utiliser les applications O.T.T. (Viber et autres). A contrario, la 4G va diminuer les rentes et bénéfices colossaux, réalisés sur le dos des consommateurs et c’est pourquoi, ils mettent autant de dilatoire pour retarder sa mise en œuvre. Pour un opérateur tel que Sonatel par exemple, qui fait un chiffre d’affaires de 816 milliards soit plus de 2 milliards 235 millions F CFfa par jour, et un résultat d’exploitation de 316 milliards, les 30 milliards sur 20 ans réclamés par l’État pour l’acquisition de la 4G ne constituent nullement une difficulté. C’est une goutte d’eau dans la mer. Cet opérateur doit aller dans le sens de participer fondamentalement à l’objectif d’émergence pour le pays, vers une baisse des coûts et vers une plus grande démocratisation de l’accès aux TIC des populations. Cet opérateur historique aurait dû, mettre, gracieusement, l’internet dans toutes les écoles du Sénégal, afin de palier la pauvreté de nos bibliothèques, en permettant aux élèves d’accéder à la plus grande source de connaissances qu’est internet.
Sonatel va même jusqu’à refuser de soumissionner, estimant que les conditions actuelles de vente ne créent pas de valeur ajoutée. Quelle lecture faites-vous de ce refus ?
Comme déjà souligné, ce refus n’est rien d’autre qu’une entente entre opérateurs, contre l’avancée technologique, matérialisée par la lettre cosignée qu’ils ont envoyée à l’ARTP. Ce qui est réprimé par l’article 24 de la loi 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique. Ces mouvements de défiance, ne risquent-ils pas, impunément, de rejaillir sur le consommateur.
Qu’est-ce que l’État peut faire pour ramener les opérateurs à de meilleurs sentiments ?
Effectivement. Cela influe sur tout. Ce mouvement de défiance rejaillit sur le consommateur et sur le développement du pays. Voilà pourquoi nous demandons à l’État de prendre ses responsabilités sur les différents manquements, quant au Code des marchés publics, et à l’exercice de la libre concurrence.
Quels seraient les avantages et les inconvénients, si jamais l’État décrochait d’autres opérateurs étrangers ?
En décrochant un nouvel opérateur, ce sera tout bénéfique pour le consommateur et pour le Sénégal. La qualité du service sera au rendez-vous, car le nouvel opérateur aura pris toutes les dispositions pour faire fructifier son business, sans avoir à s’accrocher à un service voix devenu archaïque.
REWMI QUOTIDIEN