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Parmi les témoignages recueillis, on peut lire ce récit, glaçant, d’un jeune de 16 ans, originaire du Darfour. « Ils ont utilisé une matraque électrique sur mes jambes, ma poitrine, mon ventre. » Selon Amnesty International, l’Union européenne serait co-responsable d’une telle situation, en raison de la pression exercée sur l’Italie pour qu’elle oblige les migrants à donner leurs empreintes digitales. Mais Giuseppe Tiani Secrétaire général du SIAP, principal syndicat des policiers italiens, dément divers éléments du rapport de l’ONG. « Les policiers en service dans les hot- spots ne sont dotés ni de pistolets ni de matraques électriques. Et parler de tortures, assure t-il, est infondé ». Il reconnait cependant que, dans des moments de tension, insultes et gifles peuvent voler. Pour le moment, le ministre de l’Intérieur Angelino Alfano, se refuse à tout commentaire.