Politique

Me Wade : ’’Le débat sur ma candidature est terminé’’


Vendredi 16 Décembre 2011

Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, a estimé jeudi à Dakar que le débat sur sa candidature pour un troisième mandat est ‘’complètement terminé’’, affirmant que l’empêcher de se présenter ‘’c’est priver la majorité des Sénégalais d’un candidat’’.


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’’C’est un débat complètement terminé (…). Nous préparons notre congrès du 23 décembre. Nous sommes en précampagne et on va gagner’’, a-t-il notamment dit à l’ouverture de la conférence mondiale des maires noirs axée sur le thème : ‘’Renaissance africaine et diaspora’’ qui se tient à Dakar jusqu’à lundi.

Selon Me Wade, à deux mois de l’élection présidentielle, ‘’si on refuse (sa) candidature, c’est empêcher la majorité des Sénégalais d’avoir un candidat’’.

‘’Il faut qu’on laisse au Conseil constitutionnel de dire qui sera candidat et au peuple de désigner qui sera président’’, a-t-il déclaré.

Le président Wade, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2012, a été élu en mars 2000 et réélu en février 2007. Il a organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001. Ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.

L’opposition et la société civile sont aussi opposées à cette candidature.

Des constitutionnalistes réunis récemment à Dakar lors d’un séminaire international ont validé la recevabilité de la candidature du chef de l’Etat sortant.

Le Conseil constitutionnel est l’organe compétent pour dire si les candidatures sont recevables ou pas, au plus tard 29 jours avant le jour du scrutin présidentiel.

‘’Le Sénégal est un pays de paix. Ce n’est pas le Sénégal qui est décrit par certains opposants (…). Le Sénégal est un pays de paix, nous avons jamais connu de révolution’’, a dit le président Wade.

’’Aucun élément de troubles majeurs ne plane sur le Sénégal et personne ne peut pas créer une insurrection’’, selon le chef de l’Etat.

Il a également fustigé le comportement de l’opposition qui a compris, selon lui, que ’’même des élections honnêtesne vont pas l’amener au pouvoir’’.

BHC/OID/AD
APS

La Rédaction