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(Correspondant permanent à Paris) - Il ne s'attendait, peut-être, pas à cela. Mais la publication de la carte d'identité française de Karim Wade lui a coûté ‘vingt minutes’ d'attente à l'aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, quand il a voulu s'envoler pour Paris. Mais Me Moussa Diop soutient que cette intimidation ne passera pas. ‘La police politique ne me fait jamais peur. Ils m'ont rendu mon passeport et je suis parti. Depuis que j'ai commencé à voyager, c'est la première fois que j'ai subi ce genre de contrôle’, s'indigne le candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2012. Mais il promet qu'il ne cédera pas à l'intimidation. ‘C'est mal me connaître, s'ils pensent qu'ils me feront peur. (…). La prochaine fois que cela va arriver, ils verront.’, avertit-il. Avant même qu'on lui demande ce qui allait se passer alors, il a simplement répondu par anticipation : ‘Mais ne me demandez pas ce qui va arriver. Vous constaterez vous même. (…). Celui qui a le ministère de l'Intérieur connaît mon tempérament. S'il veut qu'on aille au fond des choses, je suis prêt’, tient-il à préciser. Pourtant Me Moussa Diop s'attendait à ce genre de provoc, quand il a brandi devant les journalistes la carte d'identité française supposée de Karim Wade. Il a informé, avant sa mésaventure à l'aéroport de Dakar, que des gens se demandaient toujours pourquoi il n'a pas été arrêté depuis. Pour ceux qui veulent savoir comment Me Diop s'est procuré cette carte, ils doivent encore attendre.
‘Je n'ai pas besoin de vous donner mes sources. Je leur ai dit : ‘Si vous voulez connaître mes sources, collez-moi un procès’. En ce moment, je dirai autre chose’, promet-il. Pour lui, ce n'est que le début du commencement. ‘Je me suis arrêté seulement à la fin du tunnel, c'est-à-dire à la sortie de la carte d'identité. Cela suppose qu'on respecte une certaine procédure (pour l'avoir). Ils savent très bien que j'ai des éléments. Il y a un cadre du Pds qui m'a cité l'article 18 du code civil français. (…)’, déclare le candidat d'Ag Jotna. Qui se défend que ce n'est pas ‘un combat contre Karim Wade’, mais qu'il a en ligne de mire ‘tout candidat qui présenterait deux nationalités’.
‘Si la candidature de Wade est validée, on va occuper la rue, paralyser le pays et le mettre dehors’
Une éventuelle validation de la candidature du président Wade, considérée par une partie de l'opinion sénégalaise anticonstitutionnelle, provoque beaucoup de supputations. Et ses éventuelles conséquences préoccupent nombre de Sénégalais. En tout cas, le candidat déclaré Me Moussa Diop, de l'Alternative générationnelle, a lancé ce week-end un avertissement. Il avertit que les conséquences d'un tel éventuel risque de mettre le pays dans des troubles. C'est pourquoi, il invite les membres du Conseil constitutionnel de ‘prendre une décision dans le sens de l'intérêt des populations sénégalaises et non dans celui d'un homme’. ‘Sinon ils (les sages du Conseil constitutionnel, Ndlr) vont créer un autre problème plus grave, pire qu'en Côte d'Ivoire. S'ils valident la candidature, ils violent la Constitution. S'ils sont des sages, ils doivent prendre une décision dans l'intérêt des populations sénégalaises et non dans l'intérêt d'un homme’, fait-il savoir.
Que va-t-il faire alors ? ‘Si le président dépose sa candidature et que le Conseil constitutionnel la valide, vous verrez ce que c'est une opposition patriotique, parce que Rebeuss sera très petit. Le président actuel est minoritaire dans le pays. Nous allons l'empêcher de sortir même du palais’, répond-il, précisant que le 23 juin dernier, ‘si les gens avaient forcé un peu, il partait’. Me Diop considère que la chance du président Wade, c'est que le mouvement du 23 n'avait pas ‘pour objectif de le destituer, car ce n'est pas un mouvement politique, mais un sentinelle de protection de la Constitution’.
Toutefois, signale-t-il, ce ne sera pas le cas quand le Conseil constitutionnel se prononcera positivement sur la candidature de Wade. Car ‘On va occuper la rue et paralyser le pays. Si on le ne fait pas, toute personne qui viendra dira : ‘Je bloque ou débloque la Constitution à ma guise’, peste-t-il.
Il souligne qu'une grève générale va être déclenchée et ‘on va le (Wade) mettre dehors, quitte qu'il y ait un bain de sang’, avertit le candidat déclarée de Ag Jotna. C'est pourquoi, Me Moussa Diop invite Wade à ne pas maintenir sa candidature. ‘S'il la maintient, il n'y aura pas d'élections. S'il veut nous garder, il n'a qu'à construire d'autres Rebeuss. S'il s'entête au pouvoir, nous n'allons pas le reconnaître. Donc comment va-t-il gouverner le Sénégal ?’ Alors quelle solution pour éviter un tel drame au pays ? Elle se trouve, selon lui, entre les mains du chef de l'Etat. Pour lui, ‘si Wade aime ce pays, il ne doit pas se présenter aux élections’ tout simplement.
‘Ce n'est pas les 65 millions qui m'empêcheront d'être candidat’
Si l'on pense que la forte caution, proposée par le ministre chargé des Elections, va décourager des candidats, il ne faut pas compter dans ce lot le candidat Me Moussa Diop. ‘Ce n'est pas l'argent qui va me faire reculer ; (…) les 65 millions ne me feront pas reculer’, lance-t-il, quand on lui a posé la question. Il soutient qu'il a de bonnes relations avec des gens au Sénégal qui lui permettront de réunir cette faramineuse somme. Mais il compte aussi sur ses propres revenus ainsi que ceux de son mouvement politique. ‘Avec ce que j'ai moi-même et ce qu'a mon parti, on ira jusqu'au bout de notre logique. Ce n'est pas l'Etat du Sénégal qui ne veut pas des candidatures, mais c'est le parti-Etat. (…)’, en l'occurrence le Pds.
Dans sa stratégie électorale, Bennoo Siggil Senegaal n'est pas dans ses starting-blocs. Pour lui, certains leaders de Bennoo doivent accepter l'alternative générationnelle. ‘Il faut que nous soyons logique avec nous mêmes. On est en train de dire au président Wade de passer la main, que nous sommes pour une alternance générationnelle et composer avec Bennoo, constitué de gens qui sont d'un autre temps’. Même s'il considère Amath Dansokho comme ‘son Nelson Mandela’ qui a accepté de passer la main au niveau de son parti.
S'il ferme la porte à Bennoo pour une éventuelle coalition, ce ne n'est pas le cas pour d'autres formations politiques. S'il refuse de donner de noms, Me Diop informe qu'il y a ‘quelqu'un qui (l)'a appelé hier (vendredi 2 septembre, Ndlr) (…)’ pour une ouverture de discussion. ‘Il appartient à un mouvement politique très respectable. Il m'a demandé de discuter avec lui. Je lui ai dit est-ce que la discussion avec ton leader, c'est pour me soutenir ? On a rigolé ensemble. (…). On verra ce que cela va donner’, laisse-t-il entendre.
S'il a une certaine considération pour Talla Sylla qu'il considère comme étant ‘un patriote’ malgré tout ce que l'on peut lui reprocher, il écarte déjà ‘des gens comme Idrissa Seck, Djibo Kâ, etc’. ‘Je veux que les discussions aboutissent à la soutenance de ma candidature. Je pense que j'ai un bon projet et un bon profil. Et je n'ai peur de personne. Même les confréries religieuses, je les respecte toutes. Je les écouterai, mais quand je serai élu et qu'il me reviens de prendre une décision, je ne vais pas faillir. (…)’, promet-il.
Moustapha BARRY
walf
‘Je n'ai pas besoin de vous donner mes sources. Je leur ai dit : ‘Si vous voulez connaître mes sources, collez-moi un procès’. En ce moment, je dirai autre chose’, promet-il. Pour lui, ce n'est que le début du commencement. ‘Je me suis arrêté seulement à la fin du tunnel, c'est-à-dire à la sortie de la carte d'identité. Cela suppose qu'on respecte une certaine procédure (pour l'avoir). Ils savent très bien que j'ai des éléments. Il y a un cadre du Pds qui m'a cité l'article 18 du code civil français. (…)’, déclare le candidat d'Ag Jotna. Qui se défend que ce n'est pas ‘un combat contre Karim Wade’, mais qu'il a en ligne de mire ‘tout candidat qui présenterait deux nationalités’.
‘Si la candidature de Wade est validée, on va occuper la rue, paralyser le pays et le mettre dehors’
Une éventuelle validation de la candidature du président Wade, considérée par une partie de l'opinion sénégalaise anticonstitutionnelle, provoque beaucoup de supputations. Et ses éventuelles conséquences préoccupent nombre de Sénégalais. En tout cas, le candidat déclaré Me Moussa Diop, de l'Alternative générationnelle, a lancé ce week-end un avertissement. Il avertit que les conséquences d'un tel éventuel risque de mettre le pays dans des troubles. C'est pourquoi, il invite les membres du Conseil constitutionnel de ‘prendre une décision dans le sens de l'intérêt des populations sénégalaises et non dans celui d'un homme’. ‘Sinon ils (les sages du Conseil constitutionnel, Ndlr) vont créer un autre problème plus grave, pire qu'en Côte d'Ivoire. S'ils valident la candidature, ils violent la Constitution. S'ils sont des sages, ils doivent prendre une décision dans l'intérêt des populations sénégalaises et non dans l'intérêt d'un homme’, fait-il savoir.
Que va-t-il faire alors ? ‘Si le président dépose sa candidature et que le Conseil constitutionnel la valide, vous verrez ce que c'est une opposition patriotique, parce que Rebeuss sera très petit. Le président actuel est minoritaire dans le pays. Nous allons l'empêcher de sortir même du palais’, répond-il, précisant que le 23 juin dernier, ‘si les gens avaient forcé un peu, il partait’. Me Diop considère que la chance du président Wade, c'est que le mouvement du 23 n'avait pas ‘pour objectif de le destituer, car ce n'est pas un mouvement politique, mais un sentinelle de protection de la Constitution’.
Toutefois, signale-t-il, ce ne sera pas le cas quand le Conseil constitutionnel se prononcera positivement sur la candidature de Wade. Car ‘On va occuper la rue et paralyser le pays. Si on le ne fait pas, toute personne qui viendra dira : ‘Je bloque ou débloque la Constitution à ma guise’, peste-t-il.
Il souligne qu'une grève générale va être déclenchée et ‘on va le (Wade) mettre dehors, quitte qu'il y ait un bain de sang’, avertit le candidat déclarée de Ag Jotna. C'est pourquoi, Me Moussa Diop invite Wade à ne pas maintenir sa candidature. ‘S'il la maintient, il n'y aura pas d'élections. S'il veut nous garder, il n'a qu'à construire d'autres Rebeuss. S'il s'entête au pouvoir, nous n'allons pas le reconnaître. Donc comment va-t-il gouverner le Sénégal ?’ Alors quelle solution pour éviter un tel drame au pays ? Elle se trouve, selon lui, entre les mains du chef de l'Etat. Pour lui, ‘si Wade aime ce pays, il ne doit pas se présenter aux élections’ tout simplement.
‘Ce n'est pas les 65 millions qui m'empêcheront d'être candidat’
Si l'on pense que la forte caution, proposée par le ministre chargé des Elections, va décourager des candidats, il ne faut pas compter dans ce lot le candidat Me Moussa Diop. ‘Ce n'est pas l'argent qui va me faire reculer ; (…) les 65 millions ne me feront pas reculer’, lance-t-il, quand on lui a posé la question. Il soutient qu'il a de bonnes relations avec des gens au Sénégal qui lui permettront de réunir cette faramineuse somme. Mais il compte aussi sur ses propres revenus ainsi que ceux de son mouvement politique. ‘Avec ce que j'ai moi-même et ce qu'a mon parti, on ira jusqu'au bout de notre logique. Ce n'est pas l'Etat du Sénégal qui ne veut pas des candidatures, mais c'est le parti-Etat. (…)’, en l'occurrence le Pds.
Dans sa stratégie électorale, Bennoo Siggil Senegaal n'est pas dans ses starting-blocs. Pour lui, certains leaders de Bennoo doivent accepter l'alternative générationnelle. ‘Il faut que nous soyons logique avec nous mêmes. On est en train de dire au président Wade de passer la main, que nous sommes pour une alternance générationnelle et composer avec Bennoo, constitué de gens qui sont d'un autre temps’. Même s'il considère Amath Dansokho comme ‘son Nelson Mandela’ qui a accepté de passer la main au niveau de son parti.
S'il ferme la porte à Bennoo pour une éventuelle coalition, ce ne n'est pas le cas pour d'autres formations politiques. S'il refuse de donner de noms, Me Diop informe qu'il y a ‘quelqu'un qui (l)'a appelé hier (vendredi 2 septembre, Ndlr) (…)’ pour une ouverture de discussion. ‘Il appartient à un mouvement politique très respectable. Il m'a demandé de discuter avec lui. Je lui ai dit est-ce que la discussion avec ton leader, c'est pour me soutenir ? On a rigolé ensemble. (…). On verra ce que cela va donner’, laisse-t-il entendre.
S'il a une certaine considération pour Talla Sylla qu'il considère comme étant ‘un patriote’ malgré tout ce que l'on peut lui reprocher, il écarte déjà ‘des gens comme Idrissa Seck, Djibo Kâ, etc’. ‘Je veux que les discussions aboutissent à la soutenance de ma candidature. Je pense que j'ai un bon projet et un bon profil. Et je n'ai peur de personne. Même les confréries religieuses, je les respecte toutes. Je les écouterai, mais quand je serai élu et qu'il me reviens de prendre une décision, je ne vais pas faillir. (…)’, promet-il.
Moustapha BARRY
walf