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Les Vérités de Serigne Babacar Sy Mansour aux Députés
Cependant, Me Diop trouve la mesure illégale, puisqu’il y a une violation de la loi. Selon ses explications, l’avis rendu par la Chambre d’accusation, le 10 janvier dernier, est suspensif puisqu’il est frappé d’un recours en annulation pour excès de pouvoir. « Etant donné que l’article 73- 3 de la loi sur la Cour suprême stipule que le recours en matière d’extradition est suspensif, le décret ne pouvait pas être exécuté », précise la robe tout en indiquant que le recours a été introduit le vendredi, puisque le décret signé depuis le 10 février dernier ne lui a été notifié que jeudi passé. Face à cette situation, il pense que l‘Etat était en train d’exécuter la procédure en catimini. A son avis, l’Etat devait attendre la décision de la Cour suprême.
Tout compte fait, l’avocat de Toumba assimile ce qui s’est passé à un enlèvement ou une expulsion. « On ne peut pas parler d’extradition », martèle-t-il. Et d’ajouter que le gouvernement a procédé de la sorte, car au-delà d’hier, il était dans l’obligation de libérer l’ex-chef des bérets rouges guinéens. Ceci, conformément à l’article 18 de la loi 71-77 qui dispose que « 30 jours après le décret, la personne est mise en liberté, sinon il serait en détention arbitraire ». Compte tenu de cette disposition légale, Me Baba Diop considère que l’Etat a choisi la voie diplomatique plutôt que de respecter la loi. Aussi, tient-il l’Etat du Sénégal responsable de tout ce qui pourrait arriver à son client.
Le 10 janvier dernier, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a émis un avis favorable, mais Toumba Diakité ne voulait pas retourner au bercail car il dit craindre pour sa sécurité, parce que ses accusateurs sont ceux-là qui sont au pouvoir.
EnQuête
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