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Communiqué du Conseil des ministres du 8 Janvier 2025
«J’étais aisé avant Abdoulaye Wade, j’avais des maisons bien avant 2000, et ça tout le monde le sait et l’a vu. J’ai vécu avec Wade, du point de vue des responsabilités, de 2004 à 2007, trois ans en tant que président du Craes. Et si c’était à refaire, je n’aurais jamais accepté, parce que cela m’a coûté le rapport de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières : Ndlr). Mais il fallait vivre cette expérience. Mais je ne suis pas un homme d’argent. J’ai travaillé. Je me suis fait le devoir d’être un expert agréé. J’ai gagné beaucoup d’argent dans mon cabinet, par mon travail et mon métier. Donc, je ne suis pas un homme avide d’argent», dit-il.
Se prononçant sur la traque des biens mal acquis, Mbaye Jacques Diop soutient que son sentiment personnel, c’est qu’on ne développe pas un pays avec l’argent des biens mal acquis. «On a connu le cas des Philippines, Marcos et son régime, la Tunisie avec Ben Ali, l’Egypte avec Moubarack… et d’autres pays où les nouveaux régimes ont essayé de faire la traque des biens mal acquis. Cela n’a jamais eu d’effets positifs. Pour autant, il faut sanctionner. La justice est là pour sanctionner ceux qui ont fauté, qui ont pillé les deniers publics. La justice doit faire son travail, mais de manière apaisée et sereine. Je ne désapprouve pas le fait de poursuivre les gens qui ont dilapidé l’argent public, mais la dimension qu’on veut donner à cette affaire n’est pas la bonne», argumente-t-il.
seneweb
Se prononçant sur la traque des biens mal acquis, Mbaye Jacques Diop soutient que son sentiment personnel, c’est qu’on ne développe pas un pays avec l’argent des biens mal acquis. «On a connu le cas des Philippines, Marcos et son régime, la Tunisie avec Ben Ali, l’Egypte avec Moubarack… et d’autres pays où les nouveaux régimes ont essayé de faire la traque des biens mal acquis. Cela n’a jamais eu d’effets positifs. Pour autant, il faut sanctionner. La justice est là pour sanctionner ceux qui ont fauté, qui ont pillé les deniers publics. La justice doit faire son travail, mais de manière apaisée et sereine. Je ne désapprouve pas le fait de poursuivre les gens qui ont dilapidé l’argent public, mais la dimension qu’on veut donner à cette affaire n’est pas la bonne», argumente-t-il.
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