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La plateforme africaine pour le développement et les droits humains (Pladh), initiatrice de cette manifestation travaille d’arrache-pied avec les familles religieuses, les mouvements islamiques et les leaders d’opinion pour manifester son sentiment contre le journal satirique français "Charlie Hebdo". La Pladh a "constaté avec amertume la vague de contestation qui a eu lieu à Paris et ayant mobilisé plus de 50 chefs d’Etats dont six Présidents africains (MackySall, Yayi Boni, Faure Gnassimbé, Ibrahime Boubacar Keita, Denis Sassou Nguesso et Aly Bongo). "Nous sommes très sidérés par le comportement de nos chefs d’Etat qui ont fait le déplacement pour participer à la marche de Paris. Alors qu’ils ne se sont même pas souciés de la situation au Nigéria, au Mali ou ailleurs", regrette le leader du Pladh, Oumar Lô qui invite Macky Sall a rectifier le tir en se joignant à leur manifestation. "Au nom de l’Islam, nous demandons au Président Macky Sall de se joindre à nous", lance-t-il.
Ainsi, il s’agira pour les organisateurs, "de dire non à l’impérialisme galopante de la France, mais aussi et surtout pour se solidariser avec le peuple africain. Car les morts de "Charlie Hebdo" ne sont pas plus importants que ceux de l’Afrique ramassés par dizaine ou par centaine au nord Mali, au Nigéria, en Centrafrique, au Soudan, au Kenya, entre autres".
Ainsi, il s’agira pour les organisateurs, "de dire non à l’impérialisme galopante de la France, mais aussi et surtout pour se solidariser avec le peuple africain. Car les morts de "Charlie Hebdo" ne sont pas plus importants que ceux de l’Afrique ramassés par dizaine ou par centaine au nord Mali, au Nigéria, en Centrafrique, au Soudan, au Kenya, entre autres".