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«Que l’on me cite un seul cas arbitraire. Le ministère, c’est un tout. Il y a au ministère des Affaires étrangères des administrateurs civils qui ont fait toute leur carrière au niveau du ministère. S’il s’agit de promouvoir des gens, il faut qu’ils soient également promus. Il n’y a aucune discrimination dans les nominations. Aujourd’hui, tous les diplomates de carrière qui remplissent les conditions pour être portés à des postes de responsabilités l’ont été», déclare Mankeur Ndiaye dans un entretien avec l’Obs.
Selon lui, il y a des étapes à respecter dans la carrière diplomatique. «Moi, quand je suis sorti de l’Enam en 1991, j’ai fait six (6) ans au ministère des Affaires étrangères durant lesquels j’ai été Directeur de cabinet dans un ministère. J’ai été conseiller technique au Cabinet d’un ministre. Et quand on m’affectait à New York en 1997, on m’a affecté comme deuxième conseiller d’ambassade. J’ai fait trois ans avant d’être élevé au rang de premier conseiller. Il y a des étapes historiquement nécessaires dans une carrière, qu’on ne peut pas brûler. Il faut être patient, surtout pour un diplomate. C’est curieux que des diplomates utilisent un certain nombre de méthodes pour faire prévaloir leurs doléances. Si un diplomate ne peut utiliser sa formation, les canaux de négociations, pour satisfaire ses doléances, il y a là une grave interrogation. Nous sommes dans un métier extrêmement important qui demande beaucoup de sérénité, de calme. On ne peut pas faire comme tout monde quand on est diplomate. Il faut être mature», déclare le ministre.
seneweb