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Comme je posais la question dans ma dernière contribution : « ….Niasse et Tanor feront-ils honneur ou honte à nos attentes ? », malheureusement, la réponse est négative, c’est plutôt la honte qui a été servie. Elle a produit une large déception au sein des simples citoyens non militants du PS et de l’AFP. C’est une grave responsabilité que les deux endossent par-là, devant l’histoire et le peuple sénégalais, au cas où, le candidat de l’unité et du rassemblement n’aurait pas lieu dans les conditions prévues et souhaitées par les Assises nationales. Ils porteront aussi l’entière responsabilité de l’éventuelle défaite de Benno, ce qui équivaudrait au maintien du régime libéral ou la poursuite des souffrances des larges couches de notre pays, avec Wade. Tout cela ne les a pas aidés à prendre conscience des conséquences désastreuses de leur abstention ou la non prise de décision dans le sens attendu.
Mais, est-il vrai encore que le prochain régime après Wade, compte s’engager sur la voie de la rupture totale avec le passé de 52 ans de pratique politique aux antipodes des intérêts et préoccupations du peuple sénégalais, tant au plan institutionnel que celui du développement économique et social ? Si cette volonté, exprimée clairement par le peuple des Assises nationales, qui semble être celle approuvée par la majorité des forces vives de notre pays, est un engagement sans équivoque et irréversible pour tous les deux, pourquoi diantre, que la station de la présidence de la République soit l’attrait d’autant de passions et d’intérêts, comme si en dehors d’elle, c’est le néant? N’y-a-t-il pas anguille sous roche ? On peut bien le soupçonner.
A y regarder de près, l’on semble perdre totalement de vue l’esprit des Assises et la volonté de rupture nette envisagée dans la gestion des affaires publiques à l’avenir. N’est-il pas prévu, que dorénavant, pour éviter un pouvoir autocratique ou personnalisé, il sera instauré en lieu et place un pouvoir rationnalisé, sous la conduite d’une équipe consensuelle compétente, qui va gérer le pays sur des bases claires en conformité aves les lois de la République, certes avec un capitaine, mais aussi avec des institutions républicaines, fiables et pérennes pour la refondation de la République ?
Malgré l’appel pathétique de bonnes volontés et de citoyens, mus uniquement par l’intérêt national et la fin rapide du régime dévastateur de Me Wade, les deux candidats à la candidature de Benno, sont restés quasiment sourds, et n’ont semblé prêter oreilles qu’à leurs militants, aux instances de leur parti respectif, donc, de leurs intérêts propres. Ce qui justifie amplement, les raisons de la désolation inattendue qui a gagné de larges milieux de notre pays, qui étaient pourtant convaincus et qui fondaient de réels espoirs sur la base des déclarations de l’un et l’autre, que la date du 31 Octobre 2011 allait être la bonne, pour trouver ce candidat tant désiré, qui se jouait en dernier ressort entre deux hommes de la vieille garde politique. Mais hélas ! Compte n’était pas tenu, des ambitions folles que certains hommes politiques nourrissent pour le pouvoir, comme si hors du pouvoir, ils n’étaient absolument rien du tout. Autrement dit, c’est comme si l’on ne pourrait servir son pays, qu’en étant le président de la République, ce qui est tout à fait faux. Et là, Amadou Mokhtar Mbow en constitue un exemple vivant dont ils devraient se référer, pour se convaincre du contraire. Dommage que tel ne fut pas le cas.
Les deux, ont déçu plus d’un Sénégalais, en trahissant la confiance qui était placée en eux, par le président Amadou Mokhtar Mbow d’abord, leurs pairs, chefs de parti, les sympathisants de Benno, la diaspora, une partie de la société civile et tous ces nombreux citoyens électeurs qui n’attendaient que la désignation du candidat de Benno pour s’engager dans la précampagne. Ils ont détruit toutes ces potentialités qui se présentaient en faveur de Benno, par leur attitude, synonyme d’ambition immodérée ou démesurée pour le pouvoir. Pourtant, ils devraient savoir que les autres –leurs nawlé- ont fait don de leur égo pour l’intérêt général et non parce qu’ils sont de qualité inférieure ou minables par rapport à eux. En fait, Niasse et Tanor n’ont vraiment pas su comprendre et prendre la pleine mesure de l’immense honneur qui leur est fait.
Mais en insistant outre mesure sur leur personne, ne risque-t-on pas de tomber sur l’envers de la médaille, à savoir le culte de la personnalité. Cet autre méfait grave de conséquences qui place les dirigeants au-dessus de leur peuple, les considère comme indispensables ou incontournables, en leur attribuant la fonction ou le rôle d’homme providentiel ou de sauveur, hors pair, comme c’est le cas avec Abdoulaye Wade en ce moment.
Voilà pourquoi, leur attitude est inacceptable, à un tournant aussi crucial et décisif d’une étape de notre histoire où les autres ont oublié totalement leur modeste personne, en leur profit, ils devaient rendre la pièce de la monnaie. Alors au vu des atermoiements des deux, voire les manœuvres souterraines incompréhensibles de leurs alliés, c’est le syndrome de Me Wade avec le programme de la CA2000, qui semble se dessiner sous nos yeux. Sinon, en se référant aux conclusions et à la charte de gouvernance démocratique des Assises nationales, à la nouvelle Constitution prévue, à la Refondation et au Rééquilibrage des institutions au cours de la période de transition des cinq ans, aucune raison, ne saurait justifier valablement une telle attirance pour la fonction du président de la République, si ce n’est alors, celle de vouloir maintenir le régime présidentiel concentré comme cela se fait actuellement avec Wade. Surtout quand on sait, que, dans le futur régime après la victoire sur Wade, l’essentiel du pouvoir réel devrait être détenu par le Parlement et émanerait de lui effectivement et non, de la présidence de la République. Pourquoi alors, dans ce cas-là, cette course folle vers la fonction présidentielle ?
C’est une question fondamentale dans les circonstances actuelles, que nous devons nous poser. Et au-delà, s’atteler dans les meilleurs délais à la constitution de l’équipe consensuelle, première étape prioritaire de Benno et son Comité de facilitation, et à une candidature alternative maintenant, pour parer à toute éventualité car, il n’y a plus de temps à perdre. Dans la mesure où aucune date ne peut plus être avancée, cela suppose que Benno se trouve devant une impasse sans être en mesure de dire quand est-ce qu’elle trouvera la solution. Pour le moment en tout cas, les adversaires et détracteurs de Benno, ainsi que ceux des Assises et voire du M23 ont le sourire aux lèvres. Vont-ils éclater de rire ? La réponse à cette question dépend du sursaut ultime de Benno dans sa globalité et chacun assumant ses responsabilités dans les plus brefs délais.
A bon entendeur salut !
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Mais, est-il vrai encore que le prochain régime après Wade, compte s’engager sur la voie de la rupture totale avec le passé de 52 ans de pratique politique aux antipodes des intérêts et préoccupations du peuple sénégalais, tant au plan institutionnel que celui du développement économique et social ? Si cette volonté, exprimée clairement par le peuple des Assises nationales, qui semble être celle approuvée par la majorité des forces vives de notre pays, est un engagement sans équivoque et irréversible pour tous les deux, pourquoi diantre, que la station de la présidence de la République soit l’attrait d’autant de passions et d’intérêts, comme si en dehors d’elle, c’est le néant? N’y-a-t-il pas anguille sous roche ? On peut bien le soupçonner.
A y regarder de près, l’on semble perdre totalement de vue l’esprit des Assises et la volonté de rupture nette envisagée dans la gestion des affaires publiques à l’avenir. N’est-il pas prévu, que dorénavant, pour éviter un pouvoir autocratique ou personnalisé, il sera instauré en lieu et place un pouvoir rationnalisé, sous la conduite d’une équipe consensuelle compétente, qui va gérer le pays sur des bases claires en conformité aves les lois de la République, certes avec un capitaine, mais aussi avec des institutions républicaines, fiables et pérennes pour la refondation de la République ?
Malgré l’appel pathétique de bonnes volontés et de citoyens, mus uniquement par l’intérêt national et la fin rapide du régime dévastateur de Me Wade, les deux candidats à la candidature de Benno, sont restés quasiment sourds, et n’ont semblé prêter oreilles qu’à leurs militants, aux instances de leur parti respectif, donc, de leurs intérêts propres. Ce qui justifie amplement, les raisons de la désolation inattendue qui a gagné de larges milieux de notre pays, qui étaient pourtant convaincus et qui fondaient de réels espoirs sur la base des déclarations de l’un et l’autre, que la date du 31 Octobre 2011 allait être la bonne, pour trouver ce candidat tant désiré, qui se jouait en dernier ressort entre deux hommes de la vieille garde politique. Mais hélas ! Compte n’était pas tenu, des ambitions folles que certains hommes politiques nourrissent pour le pouvoir, comme si hors du pouvoir, ils n’étaient absolument rien du tout. Autrement dit, c’est comme si l’on ne pourrait servir son pays, qu’en étant le président de la République, ce qui est tout à fait faux. Et là, Amadou Mokhtar Mbow en constitue un exemple vivant dont ils devraient se référer, pour se convaincre du contraire. Dommage que tel ne fut pas le cas.
Les deux, ont déçu plus d’un Sénégalais, en trahissant la confiance qui était placée en eux, par le président Amadou Mokhtar Mbow d’abord, leurs pairs, chefs de parti, les sympathisants de Benno, la diaspora, une partie de la société civile et tous ces nombreux citoyens électeurs qui n’attendaient que la désignation du candidat de Benno pour s’engager dans la précampagne. Ils ont détruit toutes ces potentialités qui se présentaient en faveur de Benno, par leur attitude, synonyme d’ambition immodérée ou démesurée pour le pouvoir. Pourtant, ils devraient savoir que les autres –leurs nawlé- ont fait don de leur égo pour l’intérêt général et non parce qu’ils sont de qualité inférieure ou minables par rapport à eux. En fait, Niasse et Tanor n’ont vraiment pas su comprendre et prendre la pleine mesure de l’immense honneur qui leur est fait.
Mais en insistant outre mesure sur leur personne, ne risque-t-on pas de tomber sur l’envers de la médaille, à savoir le culte de la personnalité. Cet autre méfait grave de conséquences qui place les dirigeants au-dessus de leur peuple, les considère comme indispensables ou incontournables, en leur attribuant la fonction ou le rôle d’homme providentiel ou de sauveur, hors pair, comme c’est le cas avec Abdoulaye Wade en ce moment.
Voilà pourquoi, leur attitude est inacceptable, à un tournant aussi crucial et décisif d’une étape de notre histoire où les autres ont oublié totalement leur modeste personne, en leur profit, ils devaient rendre la pièce de la monnaie. Alors au vu des atermoiements des deux, voire les manœuvres souterraines incompréhensibles de leurs alliés, c’est le syndrome de Me Wade avec le programme de la CA2000, qui semble se dessiner sous nos yeux. Sinon, en se référant aux conclusions et à la charte de gouvernance démocratique des Assises nationales, à la nouvelle Constitution prévue, à la Refondation et au Rééquilibrage des institutions au cours de la période de transition des cinq ans, aucune raison, ne saurait justifier valablement une telle attirance pour la fonction du président de la République, si ce n’est alors, celle de vouloir maintenir le régime présidentiel concentré comme cela se fait actuellement avec Wade. Surtout quand on sait, que, dans le futur régime après la victoire sur Wade, l’essentiel du pouvoir réel devrait être détenu par le Parlement et émanerait de lui effectivement et non, de la présidence de la République. Pourquoi alors, dans ce cas-là, cette course folle vers la fonction présidentielle ?
C’est une question fondamentale dans les circonstances actuelles, que nous devons nous poser. Et au-delà, s’atteler dans les meilleurs délais à la constitution de l’équipe consensuelle, première étape prioritaire de Benno et son Comité de facilitation, et à une candidature alternative maintenant, pour parer à toute éventualité car, il n’y a plus de temps à perdre. Dans la mesure où aucune date ne peut plus être avancée, cela suppose que Benno se trouve devant une impasse sans être en mesure de dire quand est-ce qu’elle trouvera la solution. Pour le moment en tout cas, les adversaires et détracteurs de Benno, ainsi que ceux des Assises et voire du M23 ont le sourire aux lèvres. Vont-ils éclater de rire ? La réponse à cette question dépend du sursaut ultime de Benno dans sa globalité et chacun assumant ses responsabilités dans les plus brefs délais.
A bon entendeur salut !
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