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Pour les alliés de Niasse, « la correction du mandat est donc de principe et ne saurait être source de divergence entre alliés au sein de Bby ». Dans le même sillage, Mbaye Dione, un des responsables de l’Alliance des forces de progrès et même l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck ont souhaité l’abrogation de la Loi Sada Ndiaye.
Les partisans de l’enfant de Keur Madiabel veulent-ils prendre leurs distances avec Macky Sall une fois qu’ils obtienne un mandat de cinq ans pour leur leader ? En tout cas, d’aucuns estiment le leader de l’Afp n’a pas encore enterré ses ambitions présidentielles. Et à juste titre, contrairement à Ousmane Tanor Dieng qui avait dit que 2012 était sa dernière élection, Moustapha Niasse n’a pas encore déclaré officiellement qu’il ne veut plus briguer les suffrages des Sénégalais.
C’est pourquoi le camp de Macky Sall semble s’inquiéter sur l’insistance des progressistes. Des responsables de l’Alliance de l’Alliance pour la République sont montés au créneau de rejeter l’augmentation du mandat du président. « Maintenir à un an le mandat du président de l’Assemblée nationale est un gage de démocratie interne », a déclaré Me El-Hadji Oumar Youm, le porte-parole du collectif des avocats de l’Apr dans un entretien accordé au journal le soleil.
Cet environnement semble irriter Moustapha Niasse qui a martelé : « je ne suis ni le suppléant, encore moins l’adjoint de Macky Sall. Que mes détracteurs aillent apprendre comment fonctionne l’administration sénégalaise, avant de s’aventurer à donner des leçons de conduite aux gens ! Si le président de la République est absent, c’est au Premier ministre d’assurer son intérim, mais pas au président de l’Assemblée nationale ». Niasse veut visiblement montrer qu’il ne le lorgne pas le fauteuil du chef de l’Etat. Cela suffira-t-il pour convaincre les Apéristes ?