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C'est un gouvernement réduit de 17 à 20 membres qui doit être annoncé. L'objectif est de réduire les coûts. Un grand ministère regroupant l'Economie et les Finances pourrait par exemple être créé dans ce sens. Les militaires demandent plusieurs postes. Si ceux de la Défense et de la Sécurité semblent d'hors et déjà acquis, il reste des interrogations pour ceux des Mines et de l'Economie.
La junte a demandé au Premier ministre « du sang neuf, des gens de valeurs ». C'est un message clair adressé à l'ancienne garde politique. Les leaders du front du refus n'ont pas été officiellement consultés. « Nous rejeterrons ce gouvernement si nous n'y participons pas », a déclaré l'un acteurs du front à RFI. A l'opposé, la junte semble intéressée par les proches d'Oumar Mariko, l'homme politique à l'origine du MP22, mouvement favorable aux putschistes.
Toutes les parties veulent aller vite. Un premier conseil des ministres pourrait se tenir dès mercredi 25 avril. Les objectifs de la transition sont connus et écrits dans l'accord cadre signé avec la Cédéao : gérer de la crise au nord en entamant des négociations avec le MNLA et Ansar Dine, et mettre en place une aide d'urgence pour les populations du Nord-Mali.
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