Mali: l'ultimatum des preneurs d'otages du Mujao au gouvernement algérien
Les ravisseurs de sept otages algériens, enlevés début avril dans le nord du Mali, ont adressé dans la nuit du mardi 8 au 9 mai 2012 un ultimatum aux autorités algériennes. Les sept Algériens, le diplomate et six employés du consulat ont été capturés lors de l'attaque du consulat le 5 avril dernier.
Le Mujao, mouvement islamiste qui se veut une dissidence d’AQMI, al-Qaïda au Maghreb islamiste, se montre menaçant. Il lance un ultimatum de trente jours au gouvernement algérien pour que celui-ci satisfasse ses deux revendications : le paiement d’une rançon de 15 millions d’euros et la libération d’islamistes détenus sur le sol algérien. Faute de quoi, répond le Mujao, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, la vie d’un diplomate algérien et de ses six collaborateurs, enlevés depuis début avril à Gao dans le nord du Mali, serait en grand danger.
Les otages en danger
Dans le mode opératoire d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, et de ses dissidences supposées ou réelles dans ces affaires d’otages, le lancement d’ultimatum marque un tournant. C’est d’abord le signe de l’échec des discussions discrètes menées jusqu’alors pour obtenir leur libération. Mais l’ultimatum signifie surtout que la vie des otages est en danger et que les ravisseurs veulent pousser la médiation à rapidement prêter une oreille plus attentive à leurs revendications.
D’après nos informations, les sept otages sont détenus sur le territoire malien. Leurs ravisseurs contrôlent une partie de la région de Gao. Ils détiennent également une Italienne et deux Espagnols, dont une femme.
RFI.FR
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