Senxibar

Malgré la saisine du Bâtonnier: Me Diouf persiste et signe


Jeudi 20 Mars 2014

Il faut dire que la réplique à cette sortie de Mbacké Fall, Procureur des Chambres africaines extraordinaire n’a pas tardé. Interrogé toujours pas nos confrères de la Rfm, l’avocat d’Hissène Habré a clamé qu’il n’est «nullement ébranlé» que le Bâtonnier de l’ordre des avocats soit saisi. «Je n’ai pas peur qu’on saisisse le bâtonnier. Parce que je dérange, je dénonce des voleurs et des corrompus. El Hadji va toujours dire la vérité. Un magistrat corrompu, il doit être dénoncé. Ces gens sont corrompus», a-t-il persisté et signé en soutenant que Mbacké Fall qui mène des Commissions rogatoires au Tchad sait pertinemment que tel n’est pas le cas. Parce que ces Chambres sont à la solde d’Idriss Déby.

En effet, après avoir rétorqué au Procureur des Chambres africaine qui dit «pendant la perquisition, la présence de l’avocat n’est pas obligation», mais n’a pas affirmé qu’«il ne doit y avoir la présence de l’avocat», Me Diouf l’a accusé de vouloir «tromper l’opinion». «Ils sont allés au Tchad en tourisme, en promenade, pour exécuter les desiderata d’Idriss Déby qui les paie. Je le dis et je le répété, ils sont corrompus par Déby qui a financé les Chambres africaines extraordinaires. Et tout le monde sait que qui paie commande, qui finance commande», assène Me El Hadji Diouf qui ajoute que «si Déby a sorti des milliards pour permettre le fonctionnement des Chambres africaines, pour permettre ces nombreux voyages effectués en territoire tchadien, personne ne peut nier la corruption active». Pour finir, il clame : «Quand quelqu’un vole, un ministre, ancien ministre d’Etat du ciel ou de la terre, quand quelqu’un prend de l’argent, il est considéré comme un voleur»

SENEPLUS



Abdoul Aziz Diop