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Les Vérités de Serigne Babacar Sy Mansour aux Députés
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale (ou Madame la Vice-présidente de l’Assemblée nationale) ;
Mesdames, Messieurs les Ministres ;
Monsieur le Président du Parlement de la CEDEAO ;
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau et les Présidents de Commissions permanentes du Parlement de la CEDEAO ; Honorables Députés ;
Mesdames, Messieurs les membres du CESE ;
Mesdames, Messieurs les membres du HCCT ;
Excellence, Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Chef de Missions accrédités au Sénégal ;
Mesdames, Messieurs, en vos rangs et qualités ;
Chers participants ;
C’est avec plaisir que je réponds aujourd’hui à l’invitation du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui tient à Dakar, hors du Nigéria qui en abrite son siège, la Première Réunion délocalisée de la quatrième législature du Parlement.
Mon pays s’honore de ce choix car il exprime sans nul doute un acte de considération et de reconnaissance du rôle que joue le Sénégal au sein de la CEDEAO, qu’Il entend poursuivre et renforcer pour le rayonnement de notre organisation commune.
Je voudrais souhaiter à tous les membres du Parlement de la CEDEAO, la bienvenue en terre sénégalaise, au pays de la Téranga.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
A l’entame de mon propos, permettez-moi de féliciter chaleureusement, au nom de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, du Gouvernement et du Peuple sénégalais, l’Honorable Député Monsieur Moustapha Cissé LO, pour son élection à la présidence de cette quatrième législature du Parlement de la CEDEAO, le 04 février 2016 à Abuja. J’associe à ces félicitations, tous les membres du Parlement qui ont bénéficié de la confiance de leurs pairs pour siéger dans l’Assemblée des représentants de notre communauté.
Je voudrais vous assurer, Monsieur le Président, du soutien du Chef de l’Etat et du gouvernement sénégalais, pour la réussite de votre exaltante mission à la tête du Parlement de la CEDEAO.
Je suis convaincu que votre mandat, qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des acquis de l’institution, sera couronné de succès eu égard à votre expérience bâtie tout au long de votre brillant parcours professionnel et politique, à laquelle s’ajoutent votre qualité de militant des causes justes ainsi que votre engagement pour le triomphe des idées en faveur du progrès et du développement.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est ainsi offerte pour rendre un hommage mérité aux fondateurs de la CEDEAO, qui ont porté et concrétisé cet idéal de l’intégration économique, avec la signature du Traité de Lagos, le 28 mai 1975, par 15 pays de l’Afrique de l’Ouest.
Je pense, comme vous le devinez sans doute, à ces Chefs d’Etat, continuateurs de la pensée des grands panafricanistes, qui ont eu la lumineuse idée de poser l’acte fondateur de la CEDEAO.
Ils ont compris, très tôt, à l’épreuve de l’expérience, que le rêve pour le développement de nos pays, dans la paix et la stabilité, ne peut devenir une réalité que dans le cadre d’une intégration réussie de nos économies et de nos peuples.
J’associe, bien entendu, à ces hommages, tous ces penseurs, universitaires, fonctionnaires, experts, partenaires techniques et financiers et autres bonnes volontés qui ont accompagné par leurs idées et leurs diverses contributions, le processus d’intégration, certes, parsemé d’embuches, mais porteur d’espoir en raison des progrès indéniables enregistrés dans la construction progressive de notre espace communautaire.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le thème de votre réunion mixte des Commissions permanentes intitulé « Le Plan régional d’investissement agricole de la CEDEAO (PRIA) et les Plans nationaux d’investissement agricole (PNIA) des États membres dans le cadre de la proposition de révision d’ECOWAP 2016 – 2025 » revêt une importance particulière pour le Sénégal car mettant l’accent sur les investissements dans l’agriculture, secteur qui se trouve au centre de nos préoccupations.
En effet, comme vous le savez, notre gouvernement met en œuvre depuis 2014 le Plan Sénégal Emergent (PSE) initié par le Président Macky SALL.
A travers le PSE, le Sénégal vise à créer les conditions d’une prospérité partagée, par le bais d’une croissance forte, inclusive et durable, en se fondant sur une transformation structurelle de l’économie tout en investissant dans le capital humain et en assurant la promotion de la gouvernance.
En particulier, le renforcement de notre potentiel de croissance passe par la modernisation du secteur agricole pour élever de manière substantielle les niveaux de production et la productivité par l’innovation technologique, la maîtrise de l’eau et la mécanisation.
Ainsi, cette nouvelle dynamique ayant entre autres objectifs la souveraineté alimentaire entre en droite ligne avec la politique régionale de notre espace communautaire ECOWAP et aura permis, outre le relèvement du potentiel de production agricole visant à satisfaire les besoins de nos populations, la création d’emplois pour les jeunes et le développement d’opportunités d’agrobusiness et d’unités familiales de transformation agropastorales modernes incorporant plus de valeur ajoutée aux produits du terroir.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Il me plait de relever que le rôle du parlement de la CEDEAO est régionale. Mais, en vue de lui permettre d’exercer ses fonctions législatives, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO avait adopté, en juin 2006, le Protocole additionnel relatif au Parlement qui prévoit en son article 4(2), que les prérogatives du Parlement évolueront progressivement du rôle consultatif à celui de décideur puis législatif dans les matières définies par la Conférence.
Ainsi, le projet d’Acte additionnel relatif au renforcement de ses prérogatives soumis par le Parlement au Conseil des Ministres mentionne le pouvoir de codécision qui devrait être conféré au Parlement dans certains domaines, notamment en matière budgétaire. Il est en outre prévu que le Parlement contrôle les politiques sectorielles de la Communauté et confirme la nomination des fonctionnaires statutaires. Enfin, pour renforcer les liens avec les citoyens de la Communauté et concrétiser l’objectif de passer à une CEDEAO des Peuples, l’Acte additionnel propose la création d’un bureau du Médiateur parlementaire.
Toutes ces innovations, vous en conviendrez avec moi, traduisent la volonté des chefs d’Etat de renforcer le rôle du Parlement dont la vocation est d’accélérer et de renforcer le processus d’intégration et de développement de la Région.
Toutefois, des réserves d’ordre politique, juridique et financier ont été formulées sur certaines dispositions du Protocole Additionnel.
La transformation institutionnelle du Parlement de la CEDEAO, pour lui permettre d’être à la hauteur de ses responsabilités actuelles et futures au service de l’intégration, constitue donc un défi important que le Parlement, en relation avec les autres organes de la CEDEAO, devra relever en partie, sinon en totalité, durant cette quatrième législature.
Je reste confiant à la capacité et à la sagesse de ceux qui animent les organes de la CEDEAO, pour relever ces défis et hisser le Parlement à la hauteur des attentes des populations de notre communauté, la CEDEAO des peuples.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs, Honorables Députés,
C’est sur ces mots que je déclare ouverte la Première Réunion délocalisée de la quatrième législature du Parlement de la CEDEAO, en vous souhaitant plein succès dans vos travaux.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Mesdames, Messieurs les Ministres ;
Monsieur le Président du Parlement de la CEDEAO ;
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau et les Présidents de Commissions permanentes du Parlement de la CEDEAO ; Honorables Députés ;
Mesdames, Messieurs les membres du CESE ;
Mesdames, Messieurs les membres du HCCT ;
Excellence, Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Chef de Missions accrédités au Sénégal ;
Mesdames, Messieurs, en vos rangs et qualités ;
Chers participants ;
C’est avec plaisir que je réponds aujourd’hui à l’invitation du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui tient à Dakar, hors du Nigéria qui en abrite son siège, la Première Réunion délocalisée de la quatrième législature du Parlement.
Mon pays s’honore de ce choix car il exprime sans nul doute un acte de considération et de reconnaissance du rôle que joue le Sénégal au sein de la CEDEAO, qu’Il entend poursuivre et renforcer pour le rayonnement de notre organisation commune.
Je voudrais souhaiter à tous les membres du Parlement de la CEDEAO, la bienvenue en terre sénégalaise, au pays de la Téranga.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
A l’entame de mon propos, permettez-moi de féliciter chaleureusement, au nom de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, du Gouvernement et du Peuple sénégalais, l’Honorable Député Monsieur Moustapha Cissé LO, pour son élection à la présidence de cette quatrième législature du Parlement de la CEDEAO, le 04 février 2016 à Abuja. J’associe à ces félicitations, tous les membres du Parlement qui ont bénéficié de la confiance de leurs pairs pour siéger dans l’Assemblée des représentants de notre communauté.
Je voudrais vous assurer, Monsieur le Président, du soutien du Chef de l’Etat et du gouvernement sénégalais, pour la réussite de votre exaltante mission à la tête du Parlement de la CEDEAO.
Je suis convaincu que votre mandat, qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des acquis de l’institution, sera couronné de succès eu égard à votre expérience bâtie tout au long de votre brillant parcours professionnel et politique, à laquelle s’ajoutent votre qualité de militant des causes justes ainsi que votre engagement pour le triomphe des idées en faveur du progrès et du développement.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est ainsi offerte pour rendre un hommage mérité aux fondateurs de la CEDEAO, qui ont porté et concrétisé cet idéal de l’intégration économique, avec la signature du Traité de Lagos, le 28 mai 1975, par 15 pays de l’Afrique de l’Ouest.
Je pense, comme vous le devinez sans doute, à ces Chefs d’Etat, continuateurs de la pensée des grands panafricanistes, qui ont eu la lumineuse idée de poser l’acte fondateur de la CEDEAO.
Ils ont compris, très tôt, à l’épreuve de l’expérience, que le rêve pour le développement de nos pays, dans la paix et la stabilité, ne peut devenir une réalité que dans le cadre d’une intégration réussie de nos économies et de nos peuples.
J’associe, bien entendu, à ces hommages, tous ces penseurs, universitaires, fonctionnaires, experts, partenaires techniques et financiers et autres bonnes volontés qui ont accompagné par leurs idées et leurs diverses contributions, le processus d’intégration, certes, parsemé d’embuches, mais porteur d’espoir en raison des progrès indéniables enregistrés dans la construction progressive de notre espace communautaire.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le thème de votre réunion mixte des Commissions permanentes intitulé « Le Plan régional d’investissement agricole de la CEDEAO (PRIA) et les Plans nationaux d’investissement agricole (PNIA) des États membres dans le cadre de la proposition de révision d’ECOWAP 2016 – 2025 » revêt une importance particulière pour le Sénégal car mettant l’accent sur les investissements dans l’agriculture, secteur qui se trouve au centre de nos préoccupations.
En effet, comme vous le savez, notre gouvernement met en œuvre depuis 2014 le Plan Sénégal Emergent (PSE) initié par le Président Macky SALL.
A travers le PSE, le Sénégal vise à créer les conditions d’une prospérité partagée, par le bais d’une croissance forte, inclusive et durable, en se fondant sur une transformation structurelle de l’économie tout en investissant dans le capital humain et en assurant la promotion de la gouvernance.
En particulier, le renforcement de notre potentiel de croissance passe par la modernisation du secteur agricole pour élever de manière substantielle les niveaux de production et la productivité par l’innovation technologique, la maîtrise de l’eau et la mécanisation.
Ainsi, cette nouvelle dynamique ayant entre autres objectifs la souveraineté alimentaire entre en droite ligne avec la politique régionale de notre espace communautaire ECOWAP et aura permis, outre le relèvement du potentiel de production agricole visant à satisfaire les besoins de nos populations, la création d’emplois pour les jeunes et le développement d’opportunités d’agrobusiness et d’unités familiales de transformation agropastorales modernes incorporant plus de valeur ajoutée aux produits du terroir.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Il me plait de relever que le rôle du parlement de la CEDEAO est régionale. Mais, en vue de lui permettre d’exercer ses fonctions législatives, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO avait adopté, en juin 2006, le Protocole additionnel relatif au Parlement qui prévoit en son article 4(2), que les prérogatives du Parlement évolueront progressivement du rôle consultatif à celui de décideur puis législatif dans les matières définies par la Conférence.
Ainsi, le projet d’Acte additionnel relatif au renforcement de ses prérogatives soumis par le Parlement au Conseil des Ministres mentionne le pouvoir de codécision qui devrait être conféré au Parlement dans certains domaines, notamment en matière budgétaire. Il est en outre prévu que le Parlement contrôle les politiques sectorielles de la Communauté et confirme la nomination des fonctionnaires statutaires. Enfin, pour renforcer les liens avec les citoyens de la Communauté et concrétiser l’objectif de passer à une CEDEAO des Peuples, l’Acte additionnel propose la création d’un bureau du Médiateur parlementaire.
Toutes ces innovations, vous en conviendrez avec moi, traduisent la volonté des chefs d’Etat de renforcer le rôle du Parlement dont la vocation est d’accélérer et de renforcer le processus d’intégration et de développement de la Région.
Toutefois, des réserves d’ordre politique, juridique et financier ont été formulées sur certaines dispositions du Protocole Additionnel.
La transformation institutionnelle du Parlement de la CEDEAO, pour lui permettre d’être à la hauteur de ses responsabilités actuelles et futures au service de l’intégration, constitue donc un défi important que le Parlement, en relation avec les autres organes de la CEDEAO, devra relever en partie, sinon en totalité, durant cette quatrième législature.
Je reste confiant à la capacité et à la sagesse de ceux qui animent les organes de la CEDEAO, pour relever ces défis et hisser le Parlement à la hauteur des attentes des populations de notre communauté, la CEDEAO des peuples.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs, Honorables Députés,
C’est sur ces mots que je déclare ouverte la Première Réunion délocalisée de la quatrième législature du Parlement de la CEDEAO, en vous souhaitant plein succès dans vos travaux.
Je vous remercie de votre aimable attention.