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Après le rejet par les sénateurs du projet de loi supprimant le sénat, Macky Sall voit sa marge de manœuvre se réduire. Le président de la république s’en remet désormais au congrès pour se débarrasser de cette institution. Une troisième étape attend donc ce projet de loi soumis en « procédure d’urgence » par le gouvernement : le Congrès qui réunit les deux chambres du Parlement.
Pour passer, le projet de loi devra alors recueillir une majorité qualifiée des 3/5 des parlementaires (députés et sénateurs) présents.
Si le projet de loi a encore des chances de passer, la mouvance présidentielle devra surtout être vigilent. Car un nouveau camouflet pourrait pousser le président à faire recours un referendum. Pour un régime en cure d’austérité, pas sûr que ça soit la voie indiquée pour signer l’oraison funèbre de cette institution.