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SENXIBAR-Pour s’assurer du soutien ferme des autres membres de l’opposition dans la perspective de son face-à-face avec l’ogre Wade pour le second tour de la Présidentielle, au-delà du peuple des "Assises nationales", auprès duquel il s’est engagé à gouverner en conformité avec leur charte, Macky Sall a fait un grand marathon, rendant visite à ses anciens adversaires du premier tour. Devant chaque leader, il s’est engagé à offrir des strapontins juteux, allant du poste de Premier ministre à un quota de portefeuilles ministériels, en passant par le perchoir de l’Assemblée nationale, en cas d’alliance pour les législatives, sans oublier les postes de directions nationales et de directions générales des grandes sociétés parapubliques.
Restitution du dialogue entre Moustapha Niasse et Macky Sall, selon nos sources diverses et variées, très introduites dans le camp mackiste :
- Grand frère, le Premier ministre, en cas de victoire, ne peut-être personne d’autre que toi. En plus des sept (7) postes ministériels pour la coalition Benno Siggil Sénégal.
- Macky, à mon âge et vu mon parcours, je ne me vois plus dans un attelage gouvernemental. Mais le coordinateur de notre Directoire, le Professeur Abdoulaye Bathily, qui a abattu un travail de titan, mérite d’être Premier ministre et il en a les aptitudes.
Senghor ne disait-il pas, reprenant un proverbe ouolof, «kuy yoot du sëxët» (qui guette ne tousse pas) ? Alors, Macky Sall prend congé de son "Grand", sans lui servir une réponse sur ce point.
Toujours dans le dialogue entre Sall et Niasse, un autre marchandage du leader de l’AFP :
- Pour les législatives, nous pouvons faire liste commune et, après la victoire, je me verrai bien à la Présidence de l’Assemblée nationale, bénéficiant ainsi d’une légitimité populaire et de l’onction des suffrages.
Proposition qui aurait emporté l’adhésion du président de l’Alliance pour la République (APR). Toutefois, pour la répartition des postes de députés, le candidat à la Présidentielle, ivre de lui-même, propose, dans le cadre de cette liste commune, de placer 30 membres de sa coalition aux premières loges de la liste nationale, tout en revendiquant la tête de liste proportionnelle dans les départements où il est arrivé premier lors du scrutin du 26 février 2012. C’est la même proposition qu’il a servie à tous ceux qui envisagent de le soutenir.
Au Parti socialiste et sa coalition "Benno ak Tanor", Macky Sall offre cinq sièges dans son prochain gouvernement, tout comme il propose à son ancien «frère ennemi», Idrissa Seck, trois maroquins pour lui et ses «rewmistes». Aux autres souteneurs sans grande envergure, comme Alioune Tine et les «Y’en a marristes», seules des discussions informelles sont engagées.
Dans son entourage immédiat, Jean Paul Dias se voit déjà numéro 2 du gouvernement, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, promettant de fermer les frontières dès qu’il aura franchi les marches de la place Soweto. D’autres ministrables se bousculent devant la porte de Macky Sall : Aminata Tall (Affaires étrangères), Me Alioune Badara Cissé (Justice), Seydou Guèye (Commerce), Racine Talla (Santé), El Hadj Kassé (Communication et Culture) Mbaye Ndiaye (Collectivités locales), Mahmoud Saleh (Pêche), Moustapha Cissé Lô, (Agriculture et Elevage), Maodo Malick Sy (Sports) Abdou Mbow (Jeunesse et loisirs), pour ne citer que ceux-là. Sans oublier l’imam Mbaye Niang...
Face à cette orgie de promesses, ses alliés du second tour, qui ont plus d’un tour dans leur sac, demandent des garanties fermes : soit faire une déclaration publique ou jurer sur le Saint Coran. Naturellement «Macky Sall, l’homme-qui-ne-sait-pas-dire-non», a dit «OUI» à tout le monde, en leur demandant d’assurer d’abord sa victoire au second tour. Le reste, on verra… Le nouveau Macky is back : sa plus grande force et sa plus grande faiblesse : dire «oui» à tous et «non» à personne.
Restitution du dialogue entre Moustapha Niasse et Macky Sall, selon nos sources diverses et variées, très introduites dans le camp mackiste :
- Grand frère, le Premier ministre, en cas de victoire, ne peut-être personne d’autre que toi. En plus des sept (7) postes ministériels pour la coalition Benno Siggil Sénégal.
- Macky, à mon âge et vu mon parcours, je ne me vois plus dans un attelage gouvernemental. Mais le coordinateur de notre Directoire, le Professeur Abdoulaye Bathily, qui a abattu un travail de titan, mérite d’être Premier ministre et il en a les aptitudes.
Senghor ne disait-il pas, reprenant un proverbe ouolof, «kuy yoot du sëxët» (qui guette ne tousse pas) ? Alors, Macky Sall prend congé de son "Grand", sans lui servir une réponse sur ce point.
Toujours dans le dialogue entre Sall et Niasse, un autre marchandage du leader de l’AFP :
- Pour les législatives, nous pouvons faire liste commune et, après la victoire, je me verrai bien à la Présidence de l’Assemblée nationale, bénéficiant ainsi d’une légitimité populaire et de l’onction des suffrages.
Proposition qui aurait emporté l’adhésion du président de l’Alliance pour la République (APR). Toutefois, pour la répartition des postes de députés, le candidat à la Présidentielle, ivre de lui-même, propose, dans le cadre de cette liste commune, de placer 30 membres de sa coalition aux premières loges de la liste nationale, tout en revendiquant la tête de liste proportionnelle dans les départements où il est arrivé premier lors du scrutin du 26 février 2012. C’est la même proposition qu’il a servie à tous ceux qui envisagent de le soutenir.
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Dans son entourage immédiat, Jean Paul Dias se voit déjà numéro 2 du gouvernement, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, promettant de fermer les frontières dès qu’il aura franchi les marches de la place Soweto. D’autres ministrables se bousculent devant la porte de Macky Sall : Aminata Tall (Affaires étrangères), Me Alioune Badara Cissé (Justice), Seydou Guèye (Commerce), Racine Talla (Santé), El Hadj Kassé (Communication et Culture) Mbaye Ndiaye (Collectivités locales), Mahmoud Saleh (Pêche), Moustapha Cissé Lô, (Agriculture et Elevage), Maodo Malick Sy (Sports) Abdou Mbow (Jeunesse et loisirs), pour ne citer que ceux-là. Sans oublier l’imam Mbaye Niang...
Face à cette orgie de promesses, ses alliés du second tour, qui ont plus d’un tour dans leur sac, demandent des garanties fermes : soit faire une déclaration publique ou jurer sur le Saint Coran. Naturellement «Macky Sall, l’homme-qui-ne-sait-pas-dire-non», a dit «OUI» à tout le monde, en leur demandant d’assurer d’abord sa victoire au second tour. Le reste, on verra… Le nouveau Macky is back : sa plus grande force et sa plus grande faiblesse : dire «oui» à tous et «non» à personne.