MODIFICATIONS ANNONCÉES DES TEXTES DE LA CAF VUES PAR AUGUSTIN SENGHOR ET OUMAR SECK: ''C'est un recul de la Caf''
L’ancien et l'actuel président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) estiment que ce serait un ‘’véritable recul’’, si le projet de texte prévu par la Fédération algérienne de football (FAF) obligeant un candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ‘’a avoir été ou est membre’’ de son comité exécutif, venait à passer.
‘’Cette modification ne doit pas être avalisée par les autres présidents de fédération’’, a relevé le président de la FSF, dans un entretien paru dans le quotidien Le Soleil de vendredi.
Son prédécesseur à la présidence de la FSF, Omar Seck, interrogé par l'APS, a abondé dans le même sens, estimant que c’est comme ‘’si on disait que pour être président de la République du Sénégal, il fallait être ministre’’.
Comme Me Augustin Senghor, Omar Seck verrait mal ses pairs africains accepter de s’exclure de la présidence de l’instance dirigeante du football africain. ''C’est anormal de réduire le collège électoral à un nombre limité de personnes'', ont ajouté les deux personnalités ayant eu à diriger le football sénégalais.
Omar Seck, dont le dernier passage à la présidence de la FSF a permis au football national de retrouver la CAN 2000, après deux éditions ratées (1996 et 1998), a voulu présenter sa candidature à la présidence de la CAF, sans succès.
L’assemblée générale extraordinaire de la CAF qui se tiendra le 3 septembre aux Seychelles pourrait être l’occasion de faire passer cette modification des textes qui, selon ses contempteurs, viserait Jacques Anouma, l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, candidat déclaré à la présidence de la CAF.
Le président de la CAF, Issa Hayatou, en place depuis 1988, ne s’est pas officiellement déclaré candidat à sa succession. Des fédérations nationales ont toutefois proposé une motion en sa faveur.