Autres articles
-
[ DIRECT - Assemblée ] Suivez la DPG de Ousmane Sonko...
-
Vote de confiance : Sonko va passer à l’acte
-
[ DIRECT ] Loi de Finance Rectificative 2024: Suivez la plénière à l'Assemblée nationale
-
Serigne Mboup : «C'est une bonne idée d'interdire la friperie, mais...»
-
Gambie : Ousmane Sonko chez Adama Barrow
SENXIBAR-Monsieur Sall, étape importante dans votre campagne, vous avez raté Louga, où les militants ont révélé une certaine frustration. Etait-ce pour éviter Wade ou pour des raisons stratégiques ?
On a eu une première journée très chargée. On devait aussi atteindre un point très reculé du Sénégal à savoir Ranérou, où on est arrivé tardivement, en plus des autres étapes comme Barkédji, Coki, Dahra. C’est pourquoi Louga, où nous sommes arrivés vers les coups de 3h30 minutes, n’a pas pu soutenir son meeting. Ce qui est regrettable, car il y avait depuis le matin des milliers et des milliers de militants qui attendaient la coalition Macky 2012. Ils ont bien raison d’être frustrés. C’est pourquoi ce vendredi, on fera une caravane à travers la ville de Louga qui sera décisive pour nous dans ces élections. Mais mieux, nous allons revenir ici, le 22 février prochain, pour un grand meeting, afin de corriger ce qui doit l’être. Mais pas autre chose. Le candidat des « FAL 2012 » qui était là ne peut impressionner. Il est juste entouré de ses hommes de sécurité et des véhicules. Il n’a plus de militants. Il faut juste accepter les desiderata d’une campagne électorale.
Quelle satisfaction tirez-vous de cette première journée ?
J’ai vu qu’il y a un espoir des Sénégalais qui, le 26 février, ont traduit leur ras-le bol. Il faut croire en ses élections. Ce n’est que par elles que nous pouvons opérer les changements voulus par le peuple. Le boycott sera une sorte de grain à moudre pour Wade qui, dans ce cas, passera sans être inquiété. Et à ce niveau, on sera sous d’autres situations. Mieux vaut aller aux élections. Il faut continuer à maintenir le tempo en conscientisant nos concitoyens. Le retrait de la candidature de Wade n’est plus d’actualité, il faut aller aux élections, c’est la seule solution pour battre Wade et son parti, qui est en pleine déliquescence. Moi, je pense que le plus important, c’est de le contraindre à aller aux élections et le battre, puisque c’est ce qu’il veut. Sinon, toute autre action sera de nature à lui faciliter la tâche. Au pire des cas, il sera deuxième, si on va aux élections. Je lance un appel à la mobilisation générale pour ces élections pour, comme en 2009, battre Wade. Quel que soit son génie, je le battrai dans beaucoup de localités. Il le sait déjà. Le terrain l’a démontré dans le Djolof où on a été.
Qu’est-ce que vous avez vu ? Et qu’est-ce qui vous a le plus marqué déjà dans ce Sénégal des profondeurs ?
A Ranérou, la vie est bloquée par le non-achèvement de la route Louga-Linguère, dont les financements ont été investis ailleurs, sur la corniche de Dakar. Les difficultés des populations qui sont très pauvres et qui manquent de tout m’ont aussi marqué. Cela fait mal et avec les projets que nous avons, je pense que c’est possible de mettre fin aux calvaires des Sénégalais. Pour le monde rural, les populations déshéritées…, on a déjà mis en place des stratégies qui, en un an, apporteront la solution. L’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation et la pêche seront prioritaires.
Le M23 a retenu d’observer une pause jusqu’au 16 février. Comment l’appréhendez-vous ?
Je n’étais pas à la rencontre des leaders. Mais je suis et je reste membre du M23. Nous avons notre vision sur comment faire partir Wade. Maintenant, il faut respecter la vision des uns et des autres. Chaque candidat est libre. Mais il faut comprendre que le M23 est un mouvement très puissant de plus de 200 organisations politiques, de la société civile, …. Sauf que le M23, c’est le M23. Mais chaque candidat a le droit de dérouler son programme. C’est aussi clair que l’eau de roche. Etre membre du M23 ne signifie pas ne pas dérouler sa propre stratégie. Je le répète, nous sommes tous candidats, mais le M23 reste notre organisation à nous tous. On ne peut pas ne pas aller aux élections et vouloir créer une situation de non-élection. Je ne suis pas de cet avis. Allons aux élections d’abord et le reste suivra.
On a eu une première journée très chargée. On devait aussi atteindre un point très reculé du Sénégal à savoir Ranérou, où on est arrivé tardivement, en plus des autres étapes comme Barkédji, Coki, Dahra. C’est pourquoi Louga, où nous sommes arrivés vers les coups de 3h30 minutes, n’a pas pu soutenir son meeting. Ce qui est regrettable, car il y avait depuis le matin des milliers et des milliers de militants qui attendaient la coalition Macky 2012. Ils ont bien raison d’être frustrés. C’est pourquoi ce vendredi, on fera une caravane à travers la ville de Louga qui sera décisive pour nous dans ces élections. Mais mieux, nous allons revenir ici, le 22 février prochain, pour un grand meeting, afin de corriger ce qui doit l’être. Mais pas autre chose. Le candidat des « FAL 2012 » qui était là ne peut impressionner. Il est juste entouré de ses hommes de sécurité et des véhicules. Il n’a plus de militants. Il faut juste accepter les desiderata d’une campagne électorale.
Quelle satisfaction tirez-vous de cette première journée ?
J’ai vu qu’il y a un espoir des Sénégalais qui, le 26 février, ont traduit leur ras-le bol. Il faut croire en ses élections. Ce n’est que par elles que nous pouvons opérer les changements voulus par le peuple. Le boycott sera une sorte de grain à moudre pour Wade qui, dans ce cas, passera sans être inquiété. Et à ce niveau, on sera sous d’autres situations. Mieux vaut aller aux élections. Il faut continuer à maintenir le tempo en conscientisant nos concitoyens. Le retrait de la candidature de Wade n’est plus d’actualité, il faut aller aux élections, c’est la seule solution pour battre Wade et son parti, qui est en pleine déliquescence. Moi, je pense que le plus important, c’est de le contraindre à aller aux élections et le battre, puisque c’est ce qu’il veut. Sinon, toute autre action sera de nature à lui faciliter la tâche. Au pire des cas, il sera deuxième, si on va aux élections. Je lance un appel à la mobilisation générale pour ces élections pour, comme en 2009, battre Wade. Quel que soit son génie, je le battrai dans beaucoup de localités. Il le sait déjà. Le terrain l’a démontré dans le Djolof où on a été.
Qu’est-ce que vous avez vu ? Et qu’est-ce qui vous a le plus marqué déjà dans ce Sénégal des profondeurs ?
A Ranérou, la vie est bloquée par le non-achèvement de la route Louga-Linguère, dont les financements ont été investis ailleurs, sur la corniche de Dakar. Les difficultés des populations qui sont très pauvres et qui manquent de tout m’ont aussi marqué. Cela fait mal et avec les projets que nous avons, je pense que c’est possible de mettre fin aux calvaires des Sénégalais. Pour le monde rural, les populations déshéritées…, on a déjà mis en place des stratégies qui, en un an, apporteront la solution. L’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation et la pêche seront prioritaires.
Le M23 a retenu d’observer une pause jusqu’au 16 février. Comment l’appréhendez-vous ?
Je n’étais pas à la rencontre des leaders. Mais je suis et je reste membre du M23. Nous avons notre vision sur comment faire partir Wade. Maintenant, il faut respecter la vision des uns et des autres. Chaque candidat est libre. Mais il faut comprendre que le M23 est un mouvement très puissant de plus de 200 organisations politiques, de la société civile, …. Sauf que le M23, c’est le M23. Mais chaque candidat a le droit de dérouler son programme. C’est aussi clair que l’eau de roche. Etre membre du M23 ne signifie pas ne pas dérouler sa propre stratégie. Je le répète, nous sommes tous candidats, mais le M23 reste notre organisation à nous tous. On ne peut pas ne pas aller aux élections et vouloir créer une situation de non-élection. Je ne suis pas de cet avis. Allons aux élections d’abord et le reste suivra.