Autres articles
-
Le ministère de la Santé recommande des mesures barrières
-
(Vidéo) Cheikh Yérim Seck sur le Nouveau Corona : « Pr Souleymane Mboup bou nékone toubap wala américain… »
-
Lutte contre la Covid-19: A Kaolack, les acteurs de santé communautaire à l’assaut des places publiques
-
Pr. Pape Salif Sow, expert en maladies infectieuses et tropicales: « Le vaccin contre la Covid-19 marche ! »
-
Vaccin covid: la posture prudentielle que conseille le Pr Daouda Ndiaye
Composé de 24 membres issus des différents corps de métier comme la santé, la douane, la Justice(...), le comité national de lutte contre les faux médicaments et l'exercice illégal de pharmacie a été porté sur les fonts baptismaux.
Me Massokhna Kane: "Les médicaments de la rue, un danger, un péril pour l'économie"
Me Massokhna Kane a été choisi comme président dudit comité. Devant le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, l'avocat a décliné la mission de ce nouveau comité pour dire qu'elle est réalisable. Il suffit tout simplement de mutualiser les compétences et se mettre au travail. En parlant de faux médicaments, il s'agit de médicaments de la rue rappelle-t-il. Pour lui le médicament doit être sécurisé à défaut de cela, il dévient inefficace et toxique. Dans son intervention, Me Massokhna Kane pense que la priorité doit être mise sur la qualité des médicaments qui circulent dans le pays. A cet effet, le président du nouveau comité promet de mettre en place un plan d'action qui sera un cadre de réflexion sur des actions urgentes. Pour réaliser cette lourde mission, il a mis en garde ses membres car c'est un grand défi qui doit être relevé. A en croire Me Kane, les médicaments de la rue constituent un danger national, un péril pour l'économie nationale. C'est pourquoi il exhorte les membres du comité national à travailler afin d'éviter de tomber dans l'hibernation comme d'autres comités déjà existants.
Me Massokhna Kane a été choisi comme président dudit comité. Devant le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, l'avocat a décliné la mission de ce nouveau comité pour dire qu'elle est réalisable. Il suffit tout simplement de mutualiser les compétences et se mettre au travail. En parlant de faux médicaments, il s'agit de médicaments de la rue rappelle-t-il. Pour lui le médicament doit être sécurisé à défaut de cela, il dévient inefficace et toxique. Dans son intervention, Me Massokhna Kane pense que la priorité doit être mise sur la qualité des médicaments qui circulent dans le pays. A cet effet, le président du nouveau comité promet de mettre en place un plan d'action qui sera un cadre de réflexion sur des actions urgentes. Pour réaliser cette lourde mission, il a mis en garde ses membres car c'est un grand défi qui doit être relevé. A en croire Me Kane, les médicaments de la rue constituent un danger national, un péril pour l'économie nationale. C'est pourquoi il exhorte les membres du comité national à travailler afin d'éviter de tomber dans l'hibernation comme d'autres comités déjà existants.
"Le commerce des faux médicaments plus lucratif que la drogue"
Après s'être félicitée de la mise sur pied du comité de lutte contre les faux médicaments et de l'exercice illégal de pharmacie, le ministre de la Santé et de l'Action sociale a déclaré "on ne veut pas que les choses traînent". Embouchant la même trompette que Me Massokhna Kane, Dr Awa Marie Coll Seck a fait savoir que les faux médicaments posent un problème de santé publique. Pour le ministre "lorsque l'on prescrit un médicament c'est dans l'espoir de guérir, mais les médicaments de la rue constituent des échecs thérapeutiques" et entraînent la mort. Des milliers de morts sont enregistrés chaque année. Le phénomène est mondial mais les pays les moins développés sont les plus touchés car il y a une grande ignorance et une forte propagande qui se fait". Poursuivant son propos, Mme Seck déclare que "des messages faisant croire que les médicaments de la rue sont plus accessibles, sont véhiculés alors que cela ne reflète pas la réalité."
Lors de son discours, le ministre de la Santé s'est également prononcé sur l'auto-médication et l'exercice illégal de la pharmacie.Selon elle, cette pratique est un commerce lucratif, "on dit même qu'il serait plus lucratif que la drogue". Pour barrer la route aux malfaiteurs, Awa Marie Coll Seck a invité les autorités judiciaires à être plus dur avec les trafiquants de faux médicaments. Consciente de la mission difficile qui attend les membres du comité, le ministre a souhaité l'adhésion de tout le monde car ce bureau regorge des compétences avérées qui peuvent venir à bout de ce mal. Non sans saluer la compétence de Me Massokhna Kane qui dirige déjà la SOS Consommateurs, le ministre de la Santé a suggéré la sensibilisation auprès des décideurs, des autorités poliques et religieuses. Pour elle, cela permettra de consolider leurs positions.
En clair, elle indique que ce comité national de lutte contre les faux médicaments va apporter un déclic auprès des populations. La tâche sera certes difficile parce qu'il ne s'agit pas d'une promenade de santé conclut-elle.
Après s'être félicitée de la mise sur pied du comité de lutte contre les faux médicaments et de l'exercice illégal de pharmacie, le ministre de la Santé et de l'Action sociale a déclaré "on ne veut pas que les choses traînent". Embouchant la même trompette que Me Massokhna Kane, Dr Awa Marie Coll Seck a fait savoir que les faux médicaments posent un problème de santé publique. Pour le ministre "lorsque l'on prescrit un médicament c'est dans l'espoir de guérir, mais les médicaments de la rue constituent des échecs thérapeutiques" et entraînent la mort. Des milliers de morts sont enregistrés chaque année. Le phénomène est mondial mais les pays les moins développés sont les plus touchés car il y a une grande ignorance et une forte propagande qui se fait". Poursuivant son propos, Mme Seck déclare que "des messages faisant croire que les médicaments de la rue sont plus accessibles, sont véhiculés alors que cela ne reflète pas la réalité."
Lors de son discours, le ministre de la Santé s'est également prononcé sur l'auto-médication et l'exercice illégal de la pharmacie.Selon elle, cette pratique est un commerce lucratif, "on dit même qu'il serait plus lucratif que la drogue". Pour barrer la route aux malfaiteurs, Awa Marie Coll Seck a invité les autorités judiciaires à être plus dur avec les trafiquants de faux médicaments. Consciente de la mission difficile qui attend les membres du comité, le ministre a souhaité l'adhésion de tout le monde car ce bureau regorge des compétences avérées qui peuvent venir à bout de ce mal. Non sans saluer la compétence de Me Massokhna Kane qui dirige déjà la SOS Consommateurs, le ministre de la Santé a suggéré la sensibilisation auprès des décideurs, des autorités poliques et religieuses. Pour elle, cela permettra de consolider leurs positions.
En clair, elle indique que ce comité national de lutte contre les faux médicaments va apporter un déclic auprès des populations. La tâche sera certes difficile parce qu'il ne s'agit pas d'une promenade de santé conclut-elle.