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Le Real a été mené au score et a souffert pendant 50 minutes, probablement pas assez pour avoir vraiment peur, mais souffert quand même. Puis Sergio Ramos a décidé en bon capitaine que l'affaire et le suspense avaient assez duré.
Le défenseur central du Real est alors monté sur deux corners. Après avoir placé de la tête le ballon hors de portée de Reina (51e), il a poussé Mertens à la faute (57e), tuant ainsi un match que le Belge pensait pourtant avoir parfaitement allumé (24e). Dans le temps additionnel, le but de Morata, anecdotique, en dit surtout long sur la cruauté espagnole.
Avec neuf buts inscrit toutes compétitions confondues cette saison, Ramos conforte son statut de défenseur le plus décisif de son époque, d'assez loin.
"El Capitan" camoufle quand même un peu les insuffisances et la petite forme actuelle du Real qui avec trois buts au San Paolo a quand même été généreusement récompensé d'une performance assez pauvre, au moins jusqu'à l'heure de jeu.
Pour Naples il n'y a donc pas eu de miracles car comme le répète souvent l'entraîneur Maurizio Sarri, "pour les miracles, il y a Padre Pio".
Mais son équipe a quand même réussi la première période dont toute une ville rêvait. Dans un stade qui était rempli plus de deux heures avant le coup d'envoi et dans une ambiance invraisemblable, ses joueurs ont alors constamment défié ceux d'en face, sans crainte de se faire prendre en contre.
- petits formats -
Les Napolitains n'avaient pourtant pas caché avant le match qu'ils étaient bien plus ennuyés à l'idée de ne pas prendre de but qu'à celle d'en avoir deux à inscrire.
La suite leur a donné raison mais avant le show Ramos, on avait surtout vu les petits formats de l'attaque italienne multiplier les initiatives et tournicoter autour de Pepe, Ramos ou Casemiro, parfois transformés en patauds géants.
Un tir de Hamsik (7e), un autre d'Insigne (14e), un corner direct de Ghoulam faisaient vivre l'ambiance mais ce n'était rien à côté de l'ouverture du score qui faisait exploser le monstre de métal qu'est le vieux stade San Paolo.
Sur le coup, Naples avait soudain trouvé un peu de vitesse, quelques mètres de profondeur, et une passe sans contrôle de Hamsik lançait Mertens vers un face-à-face victorieux avec Navas.
A la 37e minute, Mertens a ensuite frappé sur le poteau, comme Ronaldo l'avait fait quelques minutes plus tôt (29e) pour l'une des rares occasions madrilènes dans le jeu, et c'est peut-être là que Naples a laissé passer sa chance.
Dans les 30 dernières minutes, le Real a ensuite logiquement contrôlé le match et enfin fait valoir sa maîtrise technique.
Les plus forts ont gagné, nettement au bout du compte, et le San Paolo a continué à chanter. La Ligue des Champions est conservatrice et ne laisse pas beaucoup de place aux surprises. Le Real l'a gagnée 11 fois et vise toujours la 12e.