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"Criminel", "hors la loi", "agresseur", "délinquant". Ce sont les qualificatifs attribués à Abdoulaye Bamba Diallo, directeur du Nouvel Horizon (NH), accusé d'avoir licencié "abusivement" trois de ses employés. Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics) était hier devant les locaux du NH pour dénoncer ce licenciement et les injustices qui "perdurent" dans la presse.
Soutenu par le M23, le Synpics est sur le pied de… contestation. Agitant des brassards rouges, ces journalistes continuent de dénoncer ces "actes ignobles" dont ils sont victimes. Le Synpics compte mener le combat jusqu'au bout pour mettre fin à cette impunité qui autorise toutes les "dérives aux patrons de presse".
"Suite aux revendications portées à l'Inspection du travail pour réclamer des ordinateurs et le reclassement du journaliste Amadou Bâ qui a eu son Master en journalisme et communication, Abdoulaye Bamba Diallo a mis en chômage technique deux délégués du personnel (Gadiaga Diop et Oumy Khaïry Diakhaté) et un journaliste avec qui il n'était pas en odeur de sainteté", rappelle Gadiaga Diop, délégué du personnel de Nouvel Horizon, une des licenciés après 16 ans de service. Elle détaille : "Avant que ce processus ne puisse être finalisé, le directeur du magazine a tout bonnement introduit une mise en chômage technique pour ces deux délégués", ajoute-t-elle.
Pour Gadiaga Diop, il s'agit d'une fuite de responsabilité et d'une violation de la loi. Mamadou Mbodj, coordonnateur du M23, venu soutenir les journalistes, s'engage à ériger des remparts contre les patrons de presse "hors-la-loi" et attirer l'attention des autorités compétentes. Il rappelle d'ailleurs au Président Macky Sall qu'il a été élu pour mettre un terme à l'injustice alors que les patrons de presse semblent être au-dessus de la loi. "Quand l'Inspection du travail décide, ses décisions sont foulées au pied par ces hors-la-loi qui se réclament intouchables", se désole-t-il.
"Le Synpics ne prêtera jamais allégeance ni au gouvernement ni aux patrons de presse. Le combat risque d'être plus ardu si la loi n'est pas respectée", avance Khaly Amar Naar Fall, membre du syndicat. Le Synpics regrette l'absence de solidarité des employés de NH qui ont "boycotté" le sit-in. Alors que ce sont leurs collaborateurs qui sont à la rue
LEQUOTIDIEN