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En réaction à l'attaque armée dont le Parlement a été la cible dimanche, le gouvernement libyen a proposé que celui-ci se mette en vacances.
Pour faire face aux violences qui menacent de dégénérer en guerre civile, le pouvoir libyen tente de réagir. Depuis 2011 et la chute du régime de Mouammar Kadhafi, les rivalités entre des dizaines de milices paralysent la Libye. Et les autorités peinent à constituer une armée et une police capables de contenir ces mouvements.
Après l'attaque du Parlement, dimanche, probablement par des milices anti-islamistes de Zenten (deux morts, 55 blessés), le gouvernement a proposé dans une lettre ouverte publiée sur son site lundi, que le Congrès général national "après l'adoption du budget 2014, se mette en vacances parlementaires jusqu'à l'élection d'un nouveau Parlement" d'ici trois mois. Il est également prévu qu'un nouveau vote ait lieu afin de "donner la confiance au nouveau Premier ministre" Ahmed Miitig, élu début mai suite à une élection contestée.
Par ailleurs, ajoutant au chaos, l'opération Dignité lancée par le général à la retraite Khalifa Haftar, vendredi 16 mai dernier, contre des islamistes armés à Benghazi (79 morts et 141 blessés) a été ralliée par les Forces spéciales de cette ville, une unité d'élite régulière, et des officiers de base de Tobrouk.
(Avec AFP)