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D’après le site de l’organisation, "l’Europe (19,8 points d’indice) demeure la zone où les médias sont les plus libres".
"Fait inédit", l’Afrique "passe devant les Amériques (37,1), l’Amérique latine étant plombée par les violences accrues contre les journalistes". Viennent ensuite l’Asie (43,8), l’Europe de l’Est et l’Asie Centrale (48,4).
"L’Afrique du Nord/Moyen Orient (50,8) reste la région du monde où les journalistes sont les plus soumis à des contraintes de toutes sortes", relève RSF.
Trois pays d’Europe du nord occupent la tête du classement. Il s’agit de la Finlande (1ère, comme depuis 2010), des Pays-Bas (2ème, +2) et de la Norvège (3ème, - 1).
"Au chapitre des évolutions notables, note RSF, l’amélioration de la situation en Tunisie (96ème, + 30), grâce à une baisse des agressions et des procédures, et en Ukraine (107, + 22), due à une accalmie du conflit et à des réformes encourageantes".
A l’inverse, c’est "la dégringolade" en Pologne (47ème, - 29), "sous l’effet de la remise au pas des médias lancée par le parti ultra conservateur". Le Tadjikistan chute à la 150ème place
"Même dégradation spectaculaire du Sultanat de Brunei (155ème, -34) […]", alors que "le Burundi s’enfonce (156ème, -11)", le pays ayant été "le théâtre de violences envers les journalistes après la candidature contestée puis la réélection du président Pierre Nkurunziza".
"Au bas du Classement, un trio infernal, le Turkménistan (178ème), la Corée du Nord (179ème), l’Erythrée (180ème)".
"Il est malheureusement notable que de très nombreux dirigeants dans le monde développent une forme de paranoïa contre l’exercice légitime du journalisme", déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de RSF, le Classement mondial de la liberté de la presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre Etats.
Le Classement repose sur une mesure de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes dans 180 pays.
Il est établi grâce à un questionnaire proposé en vingt langues à des experts du monde entier. A cette analyse qualitative s’ajoute un relevé quantitatif des violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte.
Il est établi grâce à un questionnaire proposé en vingt langues à des experts du monde entier. A cette analyse qualitative s’ajoute un relevé quantitatif des violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte.
Le Classement n’est pas un indicateur de la qualité de la production journalistique ni un palmarès des politiques publiques, même si les gouvernements ont une responsabilité importante
APS
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