Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République : Excellence, ne savez-vous pas qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné ? ( Par Aminata Ndiaye)
Son excellence monsieur Macky Sall, permettez moi de partager avec vous ce qui m’intrigue et me fait peur depuis le début de votre magistère. Monsieur le président, au lendemain du 25 mars 2012, vous avez sorti le slogan de la rupture. Rupture dans la façon de gérer, rupture dans la façon de se comporter, rupture dans la façon d’être. Vous aviez aussi annoncé la sobriété et promis de placer les intérêts du peuple au dessus de ceux de vos militants. « La patrie avant le parti » aviez vous dit.
Cependant, Excellence, depuis les deux ans que vous êtes à la tête de ce pays, vos actes semblent contradictoires à vos paroles. Vous avez signalé à droite pour tourner à gauche.
En effet, cher président, vous n’avez cessé d’admettre dans votre cour des personnes douteuses à la personnalité controversée. En commençant par la nomination de Souleymane Jules Diop qui est un exemple de tortuosité et d’incohérence jusqu’à Awa Ndiaye la dame aux cuillères royales, sans oublier les autres malfaiteurs de l’ancien régime que je me passerai de citer et qui se sont réfugiés sous votre coupole, votre rupture semble de plus en plus chimérique.
Excellence, un de vos conseillers, en l’occurrence Souleymane Ndiaye vient de faire de fracassantes révélations sur l’assassinat de l’illustre maitre Babacar Séye et du rôle qu’il y a joué. Il avoue avoir participé à étouffer la vérité sur cette affaire en concevant lui-même le plan de simulation qui devait écarter votre prédécesseur de tout soupçon. Révélations trop graves pour sortir de la bouche d’une personne qui, aujourd’hui, par votre grâce, fait partie de ceux qui nous gouvernent.
Monsieur le président, allez-vous continuer à recevoir les conseils de cet homme pour diriger le Sénégal ? Avez-vous le cœur de nous livrer ainsi aux comploteurs de ce genre ?
Monsieur le président, par la magie des médias, les propos de Souleymane Jules Diop a votre égards dans un passé très récent sont encore là. Vous arrive-il d’écouter ou de lire ce que les gens ont dis sur vous ? Faites-vous encore confiance en cet homme pour le laisser trainer dans votre cour et connaitre vos secrets ?
Monsieur le président, Awa Ndiaye est une voleuse, elle a été prise la main dans le sac par l’IGE. Les sénégalais attendaient avec impatience qu’elle réponde de ses actes devant la justice. Vous, vous avez choisi ce moment pour la rappeler à vos cotés et vous comptez encore lui confier nos biens publics. Pendant ce temps, Monsieur Macky Sall, d’autres pontes du régime libéral sont simplement emprisonnés sans même bénéficier d’une présomption d’innocence. Dés lors, excellence, ne pensez-vous pas que vous soyez en train d’instaurer une république de « Coumba am ndéye ak Coumba amoul ndéye » ?
Monsieur le président, cette liste est loin d’être exhaustive et je laisserai aux sénégalais qui liront en même temps que vous ces lignes, le soin d’y apporter leurs touches, car de plus en plus, nous remarquons que vous ne cessez de promouvoir les contre exemples pour des intérêts purement politiques. Vous ne pensez qu’à agrandir votre parti et vous utilisez nos moyens pour arriver à vos fins. Sur une chaine de télévision, un de vos lieutenants, encore un contre exemple sur le plan éducatif, a gauchement annoncé que toute personne capable d’agrandir les rangs de votre parti sera la bienvenue, même s’l s’agit d’un voleur ou d’un assassin.
Excellence, au regard de votre entourage, tout porte à croire que vous vous souciez plus de votre parti que de votre peuple. Vous êtes très mal entouré et le peuple en souffre.
Le peuple vous a envoyé un signal fort lors de l’arrivée de votre prédécesseur, un signal que vous devriez prendre au sérieux car à mon sens, les sénégalaise sont loin d’être amnésiques et en accueillant Wade, ils voulaient juste vous envoyer un message codé.
Pour finir, son excellence, monsieur le président Macky Sall, je teins à vous renvoyer à cet adage qui dit ceci : « Mieux vaut être seul que mal accompagné ». J’espère fort que pour vous réfléchirez d’avantage sur cet adage et peut être même que vous penserez à faire un toilettage de votre environnement étatique.
En espérant que cette lettre soit juste prise comme la contribution d’une citoyenne pour la concrétisation d’une rupture annoncée par vous-même, je vous prie d’agréer, son excellence, mes salutations les plus respectueuses.
XALIMA
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