
-
Côte d'Ivoire: appels à manifester contre l'exclusion de Tidjane Thiam, test avant la présidentielle
-
Droits de douane: la Chine affirme que la pause de Trump est le résultat de sa « pression »
-
« La seule chose que vous avez construite, c’est la destruction d’un pays » : Nathalie Yamb s’en prend à Paul Biya
-
Le Mali "indigné" par les violences contre ses migrants expulsés de Mauritanie
-
Turquie: plus de 1.130 manifestants arrêtés depuis mercredi
Les autorités turques accusent la confrérie islamiste de Fethullah Gülen d’avoir organisé le putsch. « Coopérer avec la terreur, c’est être dans le même sac que le serpent », a lancé le ministre de la défense, Fikri Isik, le 29 janvier, dans une vidéo publiée sur le site de l’agence progouvernementale Anadolu. Il affirme que « les autorités et les tribunaux allemands doivent y réfléchir très attentivement et absolument rejeter ces demandes ». « C’est une mise en garde à toute l’Europe », a-t-il renchéri.
Quelques jours plus tôt, les autorités turques avaient déjà réagi très durement à la décision de la plus haute juridiction grecque de ne pas extrader huit officiers qui, au lendemain du coup d’Etat raté du 15 juillet, s’étaient réfugiés dans le pays après s’être emparés d’un hélicoptère. Pour montrer leur détermination, les autorités turques ont envoyé, le 29 janvier, le chef d’état-major, Hulusi Akar, et une poignée d’autres généraux se faire photographier sur une barque dans la mer Egée devant l’îlot désert d’Imia – ou Kardak pour les Turcs qui le revendiquent. Les deux pays avaient été au bord de l’affrontement arm é en 1996 à propos de ce bout de rocher.