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C’était donc prévu que ce 25 mars soit une journée normale pour un président normal et pour tout le monde sauf Idrissa Seck. Lui, au moins, il a compris que la journée du 25 mars était plus que symbolique pour les Sénégalais. Il fallait donc l’occuper, il fallait jouer sur ce symbolisme même et il l’a fait.
J’avais dit, il y a fort longtemps, à un ami, Responsable du Rewmi, que son mentor a tout pour réussir, oui tout. Mais il fait, le plus souvent, tout pour échouer.
Idrissa SECK a compris très tôt que la pratique de la politique, dans ce siècle technologique, repose sur trois piliers : la stratégie, le marketing et la communication. Il a compris que ce ne sont pas les piques et répliques qui font le politique.
Avec son coup du 25 mars, il nous a encore montré qu’il est un fin stratège. Il est aussi un très grand communicant. Dans son discours tout y est. Il pense à tout, au rythme, au débit, à l’intonation, au couple signifiant-signifié (car le mot chien ne mord pas). Avec lui chaque mot a un sens et une référence.
Sous d’autres cieux Idrissa SECK serait déjà président car il le désire. Oui il a compris que le pouvoir se nomme désir. Mais au Sénégal, sa stratégie et ses compétences discursives ne font que le desservir. Il doit donc s’intéresser à la troisième dimension du triangle isocèle qu’est la politique, c’est-à-dire le marketing.
Idrissa SECK dit que ses larmes ne sont pas celles de la souffrance. Non, ce ne sont pas des larmes de souffrance même si le président de Rewmi a beaucoup souffert sous le régime de Wade.
Ces larmes ne sont pas des larmes de souffrance, même si pendant ces 12 ans, ses compatriotes, les Sénégalais, ont beaucoup souffert.
Les larmes de ce lundi 25 mars sont des larmes d’incompréhension. Idy a raison. Il est incompris chez lui, au Sénégal. L’aveu est de taille. Il sait donc ce qui lui reste à faire : adapter son produit aux attentes des Sénégalais, s’adapter à l’élasticité du champ de lecture et de compréhension des Sénégalais. Au travail Mister President. Car si on ne vous a pas pris, c’est parce qu’on ne vous a pas compris.
Pour vous consoler, sachez que le Premier Ministre Abdoul MBAYE vous aurait déjà répondu. Sachez que les cadres de l’APR préparent une riposte, leur riposte, oubliant que leur posture n’est pas celle de la réaction. Quel génie ! Maigueneau serait fier de votre approche.
Lamine DIOUCK – lamijuk@hotmail.fr
J’avais dit, il y a fort longtemps, à un ami, Responsable du Rewmi, que son mentor a tout pour réussir, oui tout. Mais il fait, le plus souvent, tout pour échouer.
Idrissa SECK a compris très tôt que la pratique de la politique, dans ce siècle technologique, repose sur trois piliers : la stratégie, le marketing et la communication. Il a compris que ce ne sont pas les piques et répliques qui font le politique.
Avec son coup du 25 mars, il nous a encore montré qu’il est un fin stratège. Il est aussi un très grand communicant. Dans son discours tout y est. Il pense à tout, au rythme, au débit, à l’intonation, au couple signifiant-signifié (car le mot chien ne mord pas). Avec lui chaque mot a un sens et une référence.
Sous d’autres cieux Idrissa SECK serait déjà président car il le désire. Oui il a compris que le pouvoir se nomme désir. Mais au Sénégal, sa stratégie et ses compétences discursives ne font que le desservir. Il doit donc s’intéresser à la troisième dimension du triangle isocèle qu’est la politique, c’est-à-dire le marketing.
Idrissa SECK dit que ses larmes ne sont pas celles de la souffrance. Non, ce ne sont pas des larmes de souffrance même si le président de Rewmi a beaucoup souffert sous le régime de Wade.
Ces larmes ne sont pas des larmes de souffrance, même si pendant ces 12 ans, ses compatriotes, les Sénégalais, ont beaucoup souffert.
Les larmes de ce lundi 25 mars sont des larmes d’incompréhension. Idy a raison. Il est incompris chez lui, au Sénégal. L’aveu est de taille. Il sait donc ce qui lui reste à faire : adapter son produit aux attentes des Sénégalais, s’adapter à l’élasticité du champ de lecture et de compréhension des Sénégalais. Au travail Mister President. Car si on ne vous a pas pris, c’est parce qu’on ne vous a pas compris.
Pour vous consoler, sachez que le Premier Ministre Abdoul MBAYE vous aurait déjà répondu. Sachez que les cadres de l’APR préparent une riposte, leur riposte, oubliant que leur posture n’est pas celle de la réaction. Quel génie ! Maigueneau serait fier de votre approche.
Lamine DIOUCK – lamijuk@hotmail.fr