Des militaires maliens déployés à Mopti (centre) ont échangé dans la nuit du 9 au 10 janvier des tirs avec des islamistes armés occupant depuis plus de neuf mois le nord du Mali. "Nous avons déclenché les opérations contre l'ennemi, qui a tenté de faire face. Nous allons les déloger", a affirmé, mercredi 9 janvier au soir, un militaire malien joint à Kona, sans donner plus de détails.
Kona est proche de la ville de Mopti, capitale de la région du même nom, et elle a déjà été le théâtre, selon l'armée, d'une tentative d'attaque islamiste dans la nuit de lundi à mardi. Un habitant de Kona a parlé à l'AFP de tirs à l'arme lourde et d'une "guerre" entre l'armée malienne et les islamistes". Selon lui, les affrontements seraient en cours depuis la fin de l'après-midi de mercredi.
"On entend beaucoup de tirs. L'armée tire, les islamistes aussi", a dit un autre habitant contacté mercredi par téléphone depuis Bamako. Aucune source n'a pu être jointe au sein des groupes islamistes armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ni d'Ansar Dine, qui occupent le Nord et une partie de la région de Mopti.
Reprise éventuelle des négociations autour du 20 janvier
"C'est une situation inédite", a déclaré pour sa part Serge Daniel, le correspondant de FRANCE 24 au Mali, "C'est la première fois en huit mois que des combats opposent directement l'armée malienne aux islamistes d'Aqmi, de Mujao, d'Ansar Dine, de Boko Aram. Ça tire des deux côtés. Mais selon une source indépendante, l'armée malienne a déployé de grands moyens, des renforts sont venus du sud du pays", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibril Bassolé, interrogé par FRANCE 24, s’est montré inquiet. "Nous sommes préoccupés par la situation au Nord où il nous a été signalé des mouvements de troupes. Nous lançons un appel à toutes les parties pour qu'elles se retiennent", a déclaré Djibril Bassolé.
Il a évoqué un retour de toutes les parties à la table des négociations "autour du 20 janvier".
Kona est proche de la ville de Mopti, capitale de la région du même nom, et elle a déjà été le théâtre, selon l'armée, d'une tentative d'attaque islamiste dans la nuit de lundi à mardi. Un habitant de Kona a parlé à l'AFP de tirs à l'arme lourde et d'une "guerre" entre l'armée malienne et les islamistes". Selon lui, les affrontements seraient en cours depuis la fin de l'après-midi de mercredi.
"On entend beaucoup de tirs. L'armée tire, les islamistes aussi", a dit un autre habitant contacté mercredi par téléphone depuis Bamako. Aucune source n'a pu être jointe au sein des groupes islamistes armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ni d'Ansar Dine, qui occupent le Nord et une partie de la région de Mopti.
Reprise éventuelle des négociations autour du 20 janvier
"C'est une situation inédite", a déclaré pour sa part Serge Daniel, le correspondant de FRANCE 24 au Mali, "C'est la première fois en huit mois que des combats opposent directement l'armée malienne aux islamistes d'Aqmi, de Mujao, d'Ansar Dine, de Boko Aram. Ça tire des deux côtés. Mais selon une source indépendante, l'armée malienne a déployé de grands moyens, des renforts sont venus du sud du pays", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibril Bassolé, interrogé par FRANCE 24, s’est montré inquiet. "Nous sommes préoccupés par la situation au Nord où il nous a été signalé des mouvements de troupes. Nous lançons un appel à toutes les parties pour qu'elles se retiennent", a déclaré Djibril Bassolé.
Il a évoqué un retour de toutes les parties à la table des négociations "autour du 20 janvier".