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Le Sénégal est un État de droit. Donc je réfute totalement la thèse selon laquelle il y avait des arrestations arbitraires de 2021 à 2024. De la même manière, je rejette catégoriquement la théorie de la Libération arbitraire a dit Aissata Tall Sall devant les journalistes. Chaque libération est justifiée et nous pouvons le faire pour autant que vous le souhaitez peste-elle. la Ministre de la justice Garde des Sceaux est partie plus loin rappelant que ces libérations sont des libertés provisoires. Personnes parmi eux ne s’aventure pensant que l’aventure s’arrête là. Ce n’est pas encore tout à fait fini a-t-elle révélé.
Je le dis parce que certains disent qu’ils ont été injustement arrêté et emprisonné allant même jusqu’à réclamer une indemnisation. Pour eux, ils n’ont pas fait l’objet de condamnation. Ils ont été emprisonnés oui mais pas injustement. Donc ils pourront être indemnisés si et seulement si, ils sont acquittés par un juge de jugement devant le tribunal, après un jugement définitif, le prévenu en question peut prétendre à une indemnisation annonce Aïssata Tall Sall.
Je ne voudrais pas que dans l’euphorie ambiante et général, que ces jeunes pensent qu’ils en ont fini avec la justice même si je leur souhaite cela mais ils doivent attendre que le jugement définitif soit prononcé par un juge a fait savoir la garde des sceaux
Pour Aissata Tall Sall, le Sénégal est un Etat de droit où la loi s’applique pour garantir l’ordre public .
Parlant le cas de torture des mineurs, la Ministre de la justice souligne qu’il n’en est rien. Les mineurs ont un statut particulier au Sénégal. Ils sont détenus dans la prison qu’on appelle ici à Dakar au Fort B. C’est pour dire que les mineurs sont séparés des majeurs. Les majorités s’apprécient au regard de l’acte qui a été posé ou qui veut être engagé. La majorité pénale est de 16 ans contre la majorité civile qui est de 18 ans.