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Les autorités guinéennes démentent la présence du virus Ebola à Conakry


Lundi 24 Mars 2014

Les autorités guinéennes ont indiqué lundi que l’épidémie de fièvre Ebola n’avait pas touché Conakry, précisant que les deux personnes décédées d’une fièvre hémorragique dans la capitale, n’étaient pas porteuses du virus Ebola.
Cette précision fait suite à une information de l’UNICEF qui indiquait samedi que l’épidémie, qui a déjà fait 59 morts en Guinée forestière (sud), avait fait son entrée à Conakry.
Dans un communiqué publié dimanche, l’organisme onusien faisait état de cas de fièvre Ebola détectés dans la capitale guinéenne peuplée de 2 millions d’habitants, ajoutant qu’une soixantaine de personnes ont péri depuis l’éclatement de l’épidémie dans les communautés de Macenta, Guéckédou et Kissidougou il y a deux semaines.
« Cette épidémie est particulièrement dévastatrice, le personnel médical étant tout aussi vulnérable. La maladie a déjà tué au moins huit agents de la santé qui avaient été en contact avec des patients infectés », lit-on dans le communiqué.

L’UNICEF a déjà averti que la situation devenait de plus en plus difficile à gérer compte tenu de la faiblesse des infrastructures sanitaires dans le pays, ajoutant qu’elle a déclenché son plan d’urgence en intensifiant la communication sur le terrain pour informer et sensibiliser le personnel médical et la population sur comment se comporter pour éviter de contracter le virus Ebola.

La fièvre Ebola, une maladie contagieuse dont on n’a pas encore découvert le remède, est apparue pour la première fois en République démocratique du Congo en 1976.

La maladie est contractée à travers le contact avec du sang contaminé, la sueur, les excréments, le sexe et les cadavres des personnes mortes de la fièvre.
xibaaru



Adama Cisse