Les Françaises de plus en plus délurées au lit

Mardi 8 Janvier 2013

Les femmes n'hésitent plus à pimenter leur vie sexuelle, selon un sondage Ifop pour Femme actuelle .

Les Françaises auraient-elles un faible pour les pratiques de domination et de soumission qui font le succès du roman 50 Nuances de Grey, dont le second tome 50 Nuances plus sombres vient de paraître chez Jean-Claude Lattès? C'est ce que semblent indiquer les résultats d'un sondage Ifop publié ce lundi par l'hebdomadaire Femme actuelle. Une Française sur quatre a par exemple déjà reçu une fessée érotique et une sur trois a déjà fait l'amour en étant dominée par son partenaire. Une femme sur quatre ayant testé la fessée érotique, c'est trois fois plus qu'en 1985! La pratique est encore plus répandue dans les jeunes générations, puisqu'avant l'âge de 35 ans près de la moitié a déjà essayé, et 8% ne l'ont pas fait mais aimeraient essayer.
Rien de surprenant si l'on en croit le psychanalyste Stoller, auteur de L'imagination érotique telle qu'on l'observe, pour qui l'excitation a besoin d'une pointe d'agressivité pour se développer. Pour Sabrina Nadjar, rédactrice en chef adjointe de Femme actuelle, cette enquête confirme une tendance perçue dans le courrier des lectrices du magazine: «Les femmes sont plus ouvertes aux jeux érotiques, beaucoup plus décomplexées dans leur sexualité et par rapport à ce qui pouvait apparaître de l'ordre de la volonté de l'homme.» Dans son livre L'Intelligence érotique (Robert Laffont, 2007), la sexologue Esther Perel affirme quant à elle que «si on érotise les dynamiques de pouvoir et d'autorité qui sont à l'œuvre dans une relation affective, elles peuvent devenir très excitantes».
«Le jeu a investi la sexualité des femmes»
Certaines Françaises sont aussi attirées par les pratiques de restriction sensorielle. Ainsi, 16% des femmes ont déjà fait l'amour les yeux bandés et 24% aimeraient bien essayer. Si l'on y ajoute les 25% qui seraient prêtes à essayer si leur partenaire le leur demandait, cela signifie que deux femmes sur trois (...)
Figaro.fr

La Rédaction