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‘’Les pays africains doivent se regrouper selon les zones (CEDEAO pour l’Afrique de l’ouest, CEMAC pour l’Afrique centrale, etc,) pour créer des compagnies aériennes dignes de ce nom comme cela se fait en Europe ou aux Etats-Unis pour faciliter le déplacement entre les capitales’’, a dit Mme Aouane dans un entretien avec l’APS.L’Agence nationale de l’aviation civile du Gabon est présente à la 20eme Foire internationale de Dakar pour ‘’faire connaitre sa mission’’.’’C’est important parce qu’il y a des gens qui viennent ici et qui ne connaissent pas l’ANAC et qui ne savent même pas ce qu’est une autorité d’aviation civile’’, a indiqué Ingrid Aouane. ’Sur ce point, je trouve que la Foire internationale de Dakar est une bonne occasion pour nous d’expliquer le rôle de l’ANAC, qui a-t-elle, souligné, a pour rôle d’assurer la sécurité de l’aviation civile’’.La 20eme édition de la FIDAK, ouverte jeudi, est axée sur ’’La problématique des transports dans l’espace CEDEAO : défis pour une intégration régionale durable’’.Pour se rendre, par voie aérienne, d’un pays africains à un autre c’est tout un tas de problèmes, selon Mme Aouane. ‘’C’est intolérable. Pour y remédier, il faudrait que les autorités africaines trouvent une solution’’ par la mise en place de compagnies régionales de transports, a-t-elle dit.Selon elle, ’’partout où on va, c’est le même problème qui se pose pour se déplacer d’une capitale africaine à une autre’’. ‘’Par exemple entre deux pays d’Afrique de l’ouest ou d’Afrique centrale il faut aller à Paris pour revenir’’, a-t-elle ajouté.‘’C’est un problème auquel il faut vraiment trouver une solution’’, a insisté Ingrid Aouane estimant que le remède ne consiste pas à créer ‘’de gauche à droite de petites compagnies d’aviation, mais que les pays se regroupent selon les zones.’’
(APS)-
(APS)-