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Tonton Mansour, ce pays serait dirigé par des amateurs
sortis de nulle part, dites-vous ? Parlons-en. Si vous n’étiez pas beau-frère d’un président, personne ne connaîtrait votre nom. Vous n’auriez jamais dirigé une commune, celle-là qui vous a longtemps decriée, encore moins occupé un fauteuil ministériel. Votre seule "compétence" fut d’être au bon endroit, au bon moment, dans une famille qui confondait pouvoir et privilèges.
Ce même peuple, que vous accusez aujourd’hui d’ingratitude, se souvient. Oui, il se souvient. Il se souvient de vos douze années d’arrogance, d’abus et de mépris. Il se souvient de vos promesses trahies, de vos décisions aveugles et de vos silences complices. Ce peuple que vous avez bâillonné, sacrifié, violenté, affamé, appauvri, humilié, emprisonné, assassiné et enterré sans même une prière pour le repos de son âme trahie. Et aujourd’hui, vous osez parler en son nom ? Quelle indécence. Niak kersa.
Tout à coup, vous jouez aux victimes. Tout à coup, vous criez à l’injustice. Tout à coup, vous découvrez le peuple, celui-là même que vous méprisiez hier. Vous accusez vos successeurs de médiocrité ? Eux, au moins, ne prétendent pas avoir bâti un empire sur du sable. Vous avez eu 12 ans pour agir. Avec tous les leviers en main. Et qu’avez-vous laissé derrière vous ? Un pays fracturé, des institutions affaiblies, et une jeunesse qui a perdu espoir. Barça wala barsak était devenu leur hymne.
sortis de nulle part, dites-vous ? Parlons-en. Si vous n’étiez pas beau-frère d’un président, personne ne connaîtrait votre nom. Vous n’auriez jamais dirigé une commune, celle-là qui vous a longtemps decriée, encore moins occupé un fauteuil ministériel. Votre seule "compétence" fut d’être au bon endroit, au bon moment, dans une famille qui confondait pouvoir et privilèges.
Ce même peuple, que vous accusez aujourd’hui d’ingratitude, se souvient. Oui, il se souvient. Il se souvient de vos douze années d’arrogance, d’abus et de mépris. Il se souvient de vos promesses trahies, de vos décisions aveugles et de vos silences complices. Ce peuple que vous avez bâillonné, sacrifié, violenté, affamé, appauvri, humilié, emprisonné, assassiné et enterré sans même une prière pour le repos de son âme trahie. Et aujourd’hui, vous osez parler en son nom ? Quelle indécence. Niak kersa.
Tout à coup, vous jouez aux victimes. Tout à coup, vous criez à l’injustice. Tout à coup, vous découvrez le peuple, celui-là même que vous méprisiez hier. Vous accusez vos successeurs de médiocrité ? Eux, au moins, ne prétendent pas avoir bâti un empire sur du sable. Vous avez eu 12 ans pour agir. Avec tous les leviers en main. Et qu’avez-vous laissé derrière vous ? Un pays fracturé, des institutions affaiblies, et une jeunesse qui a perdu espoir. Barça wala barsak était devenu leur hymne.
Aujourd’hui, vous dénoncez une prétendue "chasse aux sorcières" ? Mais où était votre indignation lorsque des Sénégalais étaient arrêtés sans procès et lorsque des vies étaient brisées sous votre règne ? Où étaient vos larmes quand des mères pleuraient leurs enfants assassinés sous vos ordres silencieux ? Vous ne méritez ni compassion ni répit. Ce que vous appelez persécution, c’est simplement la justice de l’histoire en marche.
Le pouvoir passe, mais la vérité demeure.
Vous parlez de dignité, alors montrez-en. Vous parlez de responsabilité, alors assumez vos actes. Vos jeunes frères sont au volant aujourd’hui. Vous n’êtes plus qu’un passager, et cela vous démange. Mais la roue tourne tonton. Sans faute et à l'heure pile. Et pour la première fois, ce peuple que vous avez trahi écrit son propre récit.
Tonton Mansour, la chute est brutale, n’est-ce pas ? "Kou gnou fay sa borr nga merr, linga leblé mo baaxoul".
Mais c’est là le sort des régimes qui confondent puissance et impunité.
Vous avez dirigé ce pays comme s’il était une rente familiale. Aujourd’hui, il se libère. Vous n’êtes pas les victimes d’un régime. Vous êtes les bourreaux d’un peuple.
Le pouvoir passe, mais la vérité demeure.
Vous parlez de dignité, alors montrez-en. Vous parlez de responsabilité, alors assumez vos actes. Vos jeunes frères sont au volant aujourd’hui. Vous n’êtes plus qu’un passager, et cela vous démange. Mais la roue tourne tonton. Sans faute et à l'heure pile. Et pour la première fois, ce peuple que vous avez trahi écrit son propre récit.
Tonton Mansour, la chute est brutale, n’est-ce pas ? "Kou gnou fay sa borr nga merr, linga leblé mo baaxoul".
Mais c’est là le sort des régimes qui confondent puissance et impunité.
Vous avez dirigé ce pays comme s’il était une rente familiale. Aujourd’hui, il se libère. Vous n’êtes pas les victimes d’un régime. Vous êtes les bourreaux d’un peuple.
Ce Sénégal que vous avez abandonné se relève, malgré vous.
Alors restez silencieux, pour une fois. Miiik. Doyna. Laissez ce pays respirer. Et méditez cette vérité : dans l’histoire d’un peuple, il n’y a pas de place pour les hypocrites.
Laissez vos cadets travailler.
Fatou Oulèye SAMBOU
Citoyenne sénégalaise
Par devoir, au nom d'un uple qui se souvient.
Alors restez silencieux, pour une fois. Miiik. Doyna. Laissez ce pays respirer. Et méditez cette vérité : dans l’histoire d’un peuple, il n’y a pas de place pour les hypocrites.
Laissez vos cadets travailler.
Fatou Oulèye SAMBOU
Citoyenne sénégalaise
Par devoir, au nom d'un uple qui se souvient.