Mais devant la barre, Ibrahima Khalilou Coly, en prison depuis janvier 2016, a servi une explication incroyable.
Il a expliqué qu'une Djinn lui est apparu sous la forme d'une femme blanche, un jour, vers 19 heures. Il avait quitté le Gab de Ouakam pour alimenter celui des Almadies, raconte “Enquête”.
“Elle m'a interpellée par mon nom et cela m'a beaucoup surpris. Je me suis arrêté pour lui parler. Au cours de la discussion, elle a posé sa main sur le coffre de ma moto qui contenait l'argent”, explique-t-il. Selon lui, à son arrivée, il a constaté un manquant de 1,8 million, bien que le coffre ait été bien castré.
Depuis ce jour, raconte-t-il, il est à la merci de cette femme blanche. “A chaque fois que je devais alimenter les Gab, elle m'appelait avec un numéro privé pour me demander de déposer l'argent quelque part. Parfois, elle me donnait des ordres à travers un rêve. Tant que je ne faisais pas ce qu'elle me demandait, je n'étais pas en paix. J'étais comme possédé. Il a fallu que mon frère me donne des bains mystiques pour que je retrouve mes esprits”, se dédouane-t-il.
Le Procureur de lui dire, ironiquement : “vous pensez qu'on peut gober cette histoire ? Vous voulez nous faire croire qu'un Ibrahima Coly, né à Bignona, qui a connu le bois sacré, a été possédé ? Vous voulez nous faire croire que c'est un Djinn qui a emporté l'argent ?”. Il répond, impassible : “Oui, c'est ça, c'est un Djinn”. Le tribunal a alors renvoyé le réquisitoire du Procureur et les plaidoiries de la partie civile et de la défense jusqu'au 16 février prochain.
Il a expliqué qu'une Djinn lui est apparu sous la forme d'une femme blanche, un jour, vers 19 heures. Il avait quitté le Gab de Ouakam pour alimenter celui des Almadies, raconte “Enquête”.
“Elle m'a interpellée par mon nom et cela m'a beaucoup surpris. Je me suis arrêté pour lui parler. Au cours de la discussion, elle a posé sa main sur le coffre de ma moto qui contenait l'argent”, explique-t-il. Selon lui, à son arrivée, il a constaté un manquant de 1,8 million, bien que le coffre ait été bien castré.
Depuis ce jour, raconte-t-il, il est à la merci de cette femme blanche. “A chaque fois que je devais alimenter les Gab, elle m'appelait avec un numéro privé pour me demander de déposer l'argent quelque part. Parfois, elle me donnait des ordres à travers un rêve. Tant que je ne faisais pas ce qu'elle me demandait, je n'étais pas en paix. J'étais comme possédé. Il a fallu que mon frère me donne des bains mystiques pour que je retrouve mes esprits”, se dédouane-t-il.
Le Procureur de lui dire, ironiquement : “vous pensez qu'on peut gober cette histoire ? Vous voulez nous faire croire qu'un Ibrahima Coly, né à Bignona, qui a connu le bois sacré, a été possédé ? Vous voulez nous faire croire que c'est un Djinn qui a emporté l'argent ?”. Il répond, impassible : “Oui, c'est ça, c'est un Djinn”. Le tribunal a alors renvoyé le réquisitoire du Procureur et les plaidoiries de la partie civile et de la défense jusqu'au 16 février prochain.