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Devant le siège de la police judiciaire parisienne au 36, quai des Orfèvres, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a salué "l'arrestation de M. Abdelhakim Dekhar en fin d'après-midi", précisant que "tous les faits aujourd'hui démontrent son implication dans les faits qui lui sont reprochés depuis plusieurs jours".
Selon le ministre, le suspect était "probablement parti à l'étranger" depuis plusieurs années et n'était pas dans les fichiers de police. "Il va falloir connaître le parcours de cet individu" pour ensuite "connaître toutes ses motivations", a-t-il ajouté, précisant par ailleurs que "tout semble montrer qu'il a tenté de se suicider" peu avant d'être interpellé.
ÉTAT DE "SEMI-INCONSCIENCE"
Abdelhakim Dekhar n'était en effet pas en mesure d'être entendu et a été transféré dans un hôpital parisien dans le cadre d'une garde à vue médicalisée. Selon des sources proches de l'enquête, l'homme se trouvait dans un état de "semi-inconscience, sans doute suite à la prise de médicaments qui peut laisser penser à une tentative de suicide".
Il a été repéré vers 19 heures dans un véhicule stationné dans un parking souterrain de Bois-Colombes, dans la banlieue nord-ouest de Paris. Il a été localisé grâce au témoignage d'une personne qui l'hébergeait "de temps en temps" et qui a contacté le commissariat de Courbevoie. Cet homme aurait nommément désigné Abdelhakim Dekhar, qui "lui aurait confié, en évoquant l'affaire du tireur, 'j'ai fait une connerie'", selon une source proche de l'enquête.
Grâce à l'exploitation des images de vidéo-surveillance, les policiers étaient parvenus à le suivre et avaient la conviction qu'il était à Courbevoie ou dans les environs, a précisé le patron de la police judicière.
CONDAMNÉ EN 1998
Le tireur était apparu armé d'un fusil de chasse à canon scié dans les locaux de BFM-TV, vendredi, puis au siège de Libération, lundi, où il a fait feu sur un photographe de 23 ans, grièvement blessé au thorax et à l'abdomen, qui est sorti de son coma artificiel mercredi. Il avait ensuite tiré contre un siège de la Société générale à la Défense. Des tests d'ADN avaient déjà confirmé l'hypothèse d'un auteur unique entre ces différentes affaires.
En 1998, Abdelhakim Dekhar avait été condamné à quatre ans de prison dans l'affaire Rey-Maupin. Il avait été reconnu coupable d'association de malfaiteurs, pour avoir acheté le fusil à pompe ayant servi à l'équipée sanglante du jeune couple, qui avait fait cinq morts, dont trois policiers, le 4 octobre 1994 à Paris. Sa condamnation remonte à une date antérieure à la mise en place du fichier national des empreintes génétiques, ce qui expliquerait que les policiers n'aient pas pu identifier les empreintes découvertes.
SENEWEB.COM
Selon le ministre, le suspect était "probablement parti à l'étranger" depuis plusieurs années et n'était pas dans les fichiers de police. "Il va falloir connaître le parcours de cet individu" pour ensuite "connaître toutes ses motivations", a-t-il ajouté, précisant par ailleurs que "tout semble montrer qu'il a tenté de se suicider" peu avant d'être interpellé.
ÉTAT DE "SEMI-INCONSCIENCE"
Abdelhakim Dekhar n'était en effet pas en mesure d'être entendu et a été transféré dans un hôpital parisien dans le cadre d'une garde à vue médicalisée. Selon des sources proches de l'enquête, l'homme se trouvait dans un état de "semi-inconscience, sans doute suite à la prise de médicaments qui peut laisser penser à une tentative de suicide".
Il a été repéré vers 19 heures dans un véhicule stationné dans un parking souterrain de Bois-Colombes, dans la banlieue nord-ouest de Paris. Il a été localisé grâce au témoignage d'une personne qui l'hébergeait "de temps en temps" et qui a contacté le commissariat de Courbevoie. Cet homme aurait nommément désigné Abdelhakim Dekhar, qui "lui aurait confié, en évoquant l'affaire du tireur, 'j'ai fait une connerie'", selon une source proche de l'enquête.
Grâce à l'exploitation des images de vidéo-surveillance, les policiers étaient parvenus à le suivre et avaient la conviction qu'il était à Courbevoie ou dans les environs, a précisé le patron de la police judicière.
CONDAMNÉ EN 1998
Le tireur était apparu armé d'un fusil de chasse à canon scié dans les locaux de BFM-TV, vendredi, puis au siège de Libération, lundi, où il a fait feu sur un photographe de 23 ans, grièvement blessé au thorax et à l'abdomen, qui est sorti de son coma artificiel mercredi. Il avait ensuite tiré contre un siège de la Société générale à la Défense. Des tests d'ADN avaient déjà confirmé l'hypothèse d'un auteur unique entre ces différentes affaires.
En 1998, Abdelhakim Dekhar avait été condamné à quatre ans de prison dans l'affaire Rey-Maupin. Il avait été reconnu coupable d'association de malfaiteurs, pour avoir acheté le fusil à pompe ayant servi à l'équipée sanglante du jeune couple, qui avait fait cinq morts, dont trois policiers, le 4 octobre 1994 à Paris. Sa condamnation remonte à une date antérieure à la mise en place du fichier national des empreintes génétiques, ce qui expliquerait que les policiers n'aient pas pu identifier les empreintes découvertes.
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