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Des manifestations ont été relevées dans certaines grandes villes notamment à Dakar, Thiès et Kaolack le 23 juin 2011. « La tension est ainsi vive et l’on redoute particulièrement les lendemains de la validation ou de l’invalidation de la candidature du Président Wade», a relevé le professeur Babacar Gueye. Cette violence s’expliquerait par le fait qu’elle ait été plus urbaine que rurale et a pu être expliquée essentiellement par les facteurs suivants: la paupérisation grandissante de centres urbains, la présence d’hommes politiques au leadership très affirmé, l’importance de l’électorat. La paupérisation galopante des villes grandes ou moyennes a pour conséquence d’exposer les jeunes à la violence. Toutes les manifestations publiques quelle que soit leur nature, constituent une opportunité pour la jeunesse désœuvrée de se livrer à des pillages et à des agressions voire à des vols.
Elections locales de 2009
Des violences ont été relevées sur quasiment toute l’étendue du territoire national. Le 3 mars 2009 à Dakar, précisément aux Parcelles assainies, c’est le véhicule d’un souteneur du Premier Secrétaire du PS qui est saccagé. Le même jour à Mboro dans la région de Thiès, un responsable de l’Alliance JEF JEL échappera à la mort mais sa maison saccagée et son véhicule incendié. A Linguère dans la région de Saint Louis, c’est la voiture du maire Habib Sy qui sera victime de jets de pierres avec une pare brise qui vole en éclats. A Kolda, deux voitures du maire Bécaye Diop seront incendiées. Toujours dans cette région, des affrontements entre la coalition Bamtaré Fouladou et la coalition Sopi ont fait cinq(5) blessés dont une femme enceinte. Pour en revenir à la région de Dakar, la quasi-totalité des meetings du maire sortant Pape Diop qu’il s’agisse de celui de Cambérène ou encore de la Sicap Sacré Cœur ont été émaillés d’incidents consécutifs à des jets de pierre. Le jour du scrutin, un incident majeur a été signalé à Kaffrine. Des nervis à bord de deux (2) véhicules qui appartenaient à Babacar Gaye, responsable du Pds par ailleurs ministre directeur de cabinet du Président de la République.
Election présidentielle de 2007
Les élections présidentielles de 2007 sont marquées par deux faits majeurs. La rupture inattendue entre le Président Wade et son ancien Premier Ministre Idrissa Seck. Le deuxième a trait à la fin supposée ou réelle de la période de grâce du Président. Dans ce contexte, les élections se présentaient pour être très disputées. L’opposition, notamment la frange qui avait porté le Président Wade au pouvoir et dont il s’était séparé, était avide de revanche. Les affrontements les plus violents ont assez logiquement opposé la coalition Sopi qui soutenait la candidature du Président Abdoulaye Wade à celle de Rewmi de l’ancien Premier Ministre Idrissa Seck. Pendant la campagne électorale, on a pu relever des attaques en règle contre les convois de la coalition Rewmi notamment à Djender, à Podor et à Dakar.
L’incident le plus grave sera l’attaque du convoi d’Idrissa Seck par des disciples du guide religieux Cheikh Béthio Thioune à Dakar le 21 févier 2007 qui a occasionné une dizaine de personnes, incendié sept(7) véhicules, pillé des biens privés et saccagé un restaurant. Le candidat du PS, Ousmane Tanor Dieng fut victime d’une attaque le 12 février 2007 à Guinguineo avec comme bilan deux (2) chambres brûlées. Le jour du scrutin, l’incident le plus grave s’est passé à Saint Louis. Le Ministre de la justice aurait fait irruption dans un bureau de vote pour exiger la poursuite du vote alors que celui-ci avait pris fin. Le mandataire du candidat Idrissa Seck en la personne Me Abatalib Guèye sera violemment pris à partie à cette occasion par des nervis du ministre.
Elections législatives et sénatoriales de 2007
Les législatives de 2007 n’ont enregistré aucun incident majeur. L’un des rares incidents enregistrés a été l’attaque contre l’ancien ministre socialiste André Sonko. Cette situation s’explique par le boycott de ces élections par l’opposition dite significative, lequel était consécutif aux résultats de l’élection présidentielle qu’elle a considérés comme étant frauduleux. Quant aux élections sénatoriales, le manque d’enjeux est lié à leur mode de désignation. Sur les cent (100) membres du Sénat les soixante cinq (65) sont en effet nommés par le Président de la République. Ce qui en réduit les enjeux pour les partis politiques.
Les élections locales de 2002
Les élections locales de 2002 se sont déroulées dans un contexte encore marqué par l’alternance. Le Président est toujours en état de grâce de sorte que l’opposition s’est présentée à ces locales sans grande illusion. Ce qui en a réduit l’enjeu et favorisé des élections apaisées. Quelques rares incidents ont été relevés notamment dans la région de Thiès ou le leader du Cpc Talla Sylla sera agressé par les partisans du maire de la ville Idrissa Seck alors qu’à Mbodiène dans le département de Mbour ce sont les membres de la même coalition (CPC) qui seront agressés.
Élections législatives 2001
Lors des élections législatives de 2001 la violence électorale a fortement baissé. Il faut dire que ces élections ne présentaient pas d’enjeux réels en raison du contexte marqué par la survenance de l’alternance. L’euphorie attachée à l’alternance était largement favorable à la majorité présidentielle. L’essentiel des violences a concerné les investitures surtout au niveau du Pds. Des affrontements entre responsables libéraux ont été notamment enregistrés à Pikine et à Rufisque.
Présidentielle de 2000
« La violence n’a pas été très ressentie pendant la présidentielle de 2000. Les rares cas ont été enregistrés principalement dans les régions de Dakar, Saint Louis, Kédougou, Kaolack et Diourbel » fait remarquer le Fls. Selon les consultants de cette étude, le fait qu’aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue au premier tour, a fait que l’organisation du second tour était devenue nécessaire. Le seul incident relevé concerne la ville de Touba. Une voiture sera endommagée, un homme blessé et la permanence du PS saccagée.
Recommandation
A l’état du Sénégal, aux partis politiques, à la société civile, de respecter les accords et d’œuvrer pour des élections transparentes afin d’éradiquer où de faire baisser la violence en période électorale.
SUDONLINE