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‘’Nous avions promis de tenir le délai d’ici la fin du mois. Nous accusons un petit retard de quatre semaines, mais nous sommes optimistes que nous serons en mesure de débriefer le procès d’ici février’’, a-t-elle notamment dit à la presse.
Elle s’exprimait au sortir de la signature avec l’ambassadeur belge d’une convention de financement de 328 millions de francs CFA en vue de la tenue du procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré.
Cet argent servira à financer la création des chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises, lesquelles seront composées de juges africains et sénégalais.
‘’Je crois que pour les 20 ans que nous avons attendus, un retard de quatre semaines ce n’est pas long et, aujourd’hui, il n’y a plus d’obstacle juridique légal pour que ce procès se tienne’’, a indiqué Aminata Touré.
Selon elle, ‘’il faut se féliciter de ces avancements du droit international et de la volonté’’ des dirigeants sénégalais de respecter leurs engagements qui vont dans le sens de ‘’renforcer l’Etat de droit’’.
L’ambassadeur de la Belgique, Johan Verkammen, a pour sa part félicité le gouvernement sénégalais qui, selon lui, a fait preuve de diligence dans la gestion du dossier Habré. ’’Le retard de quatre semaines annoncée par le ministre est négligeable au vue des nombreuses années qu’a trainé le dossier'', a-t-il jugé.
En 2009, la Belgique avait demandé à la Cour internationale de justice de dire et de juger que le Sénégal est tenu de soumettre sans délai l’affaire Hissène Habré à ses autorités compétentes pour l’exercice de l’action pénale, à défaut de l’extrader sans plus attendre vers la Belgique.
L’ambassadeur du royaume de Belgique souligne que son pays a joué un rôle dans ce dossier, car convaincu qu’il faut combattre l’impunité.
’’Nous sommes satisfaits et heureux de la tournure qu’ont pris les choses depuis l’arrivée du nouveau gouvernement’’, a-t-il dit.
‘’Le Sénégal a compris toute l’importance que revêt ce dossier pour l’image du Sénégal en tant que pays qui respecte le droit international et l’Etat de droit, et l’image du Sénégal à travers le monde sera grandi à travers ce geste’’, a-t-il soutenu.
Hissène Habré vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime en 1990, après huit ans au pouvoir. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
Les députés sénégalais ont voté le 19 décembre dernier le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord entre le gouvernement du Sénégal et l’Union africaine (UA) sur la création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour abriter le procès de M. Habré.
Le mandat de ces chambres sera de poursuivre la ou les personnes les plus responsables pour les crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990.
APS
Elle s’exprimait au sortir de la signature avec l’ambassadeur belge d’une convention de financement de 328 millions de francs CFA en vue de la tenue du procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré.
Cet argent servira à financer la création des chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises, lesquelles seront composées de juges africains et sénégalais.
‘’Je crois que pour les 20 ans que nous avons attendus, un retard de quatre semaines ce n’est pas long et, aujourd’hui, il n’y a plus d’obstacle juridique légal pour que ce procès se tienne’’, a indiqué Aminata Touré.
Selon elle, ‘’il faut se féliciter de ces avancements du droit international et de la volonté’’ des dirigeants sénégalais de respecter leurs engagements qui vont dans le sens de ‘’renforcer l’Etat de droit’’.
L’ambassadeur de la Belgique, Johan Verkammen, a pour sa part félicité le gouvernement sénégalais qui, selon lui, a fait preuve de diligence dans la gestion du dossier Habré. ’’Le retard de quatre semaines annoncée par le ministre est négligeable au vue des nombreuses années qu’a trainé le dossier'', a-t-il jugé.
En 2009, la Belgique avait demandé à la Cour internationale de justice de dire et de juger que le Sénégal est tenu de soumettre sans délai l’affaire Hissène Habré à ses autorités compétentes pour l’exercice de l’action pénale, à défaut de l’extrader sans plus attendre vers la Belgique.
L’ambassadeur du royaume de Belgique souligne que son pays a joué un rôle dans ce dossier, car convaincu qu’il faut combattre l’impunité.
’’Nous sommes satisfaits et heureux de la tournure qu’ont pris les choses depuis l’arrivée du nouveau gouvernement’’, a-t-il dit.
‘’Le Sénégal a compris toute l’importance que revêt ce dossier pour l’image du Sénégal en tant que pays qui respecte le droit international et l’Etat de droit, et l’image du Sénégal à travers le monde sera grandi à travers ce geste’’, a-t-il soutenu.
Hissène Habré vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime en 1990, après huit ans au pouvoir. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
Les députés sénégalais ont voté le 19 décembre dernier le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord entre le gouvernement du Sénégal et l’Union africaine (UA) sur la création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour abriter le procès de M. Habré.
Le mandat de ces chambres sera de poursuivre la ou les personnes les plus responsables pour les crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990.
APS