Cette assemblée est composée des sénateurs, y compris ceux à vie, des députés ainsi que de 58 représentants des 20 régions italiennes, trois représentants par région, sauf pour le Val d'Aoste qui n'en a qu'un. Dans la configuration actuelle du Parlement, il s'agit d'un total de 1 009 membres.
Aux trois premiers tours de scrutin, une majorité des deux tiers des grands électeurs, soit 672 voix, est nécessaire pour être élu. Mais à partir du 4e tour de vote la majorité simple suffit, soit 505 voix.
Le Parti démocrate (PD) du chef du gouvernement, Matteo Renzi, dispose officiellement d'un minimum de 415 voix entre sénateurs et députés, auxquels s'ajoutent plusieurs dizaines d'élus d'autres partis ou des groupes mixtes, de sorte que l'élection de son candidat à partir du 4e tour semble acquise, à moins d'un faux pas.
Mais, lors de l'expiration du premier mandat de sept ans de M. Napolitano, au printemps 2013, avec une assemblée dont la composition n'a pas évolué, les responsables politiques n'avaient pas pu se mettre d'accord sur le nom d'un successeur.
Face au blocage, M. Napolitano avait accepté de se représenter au 5e tour pour un second mandat, en précisant qu'en raison de son âge, il ne comptait pas effectuer ce mandat dans son entier.
Matteo Renzi a déclaré vouloir conclure rapidement un accord entre les principaux partis politiques du pays sur le choix du successeur de Giorgio Napolitano. Certains observateurs estiment toutefois qu'un échec des pourparlers n'est pas àexclure. Un scénario qui pourrait conduire à des élections anticipées.
LEMONDE