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L’une des priorités consiste en effet à aider les pays africains à investir, en partenariat avec le secteur privé, dans des infrastructures qui font aujourd’hui cruellement défaut, souligne le président de la Banque mondiale.
‘’Les besoins du continent en la matière sont estimés à 93 milliards de dollars par an, soit environ 15 % de son PIB. L’Afrique investit à l’heure actuelle 45 milliards de dollars dans les infrastructures, dont plus de la moitié est financée par le secteur public’’, écrit Jim Yong Kim dans une contribution intitulée ‘’Accélérer la transformation économique de l’Afrique’’.
M. Kim qui a pris part au dernier sommet des ministres des Finances du G20 (Allemagne), ajoute : ‘’On voit donc que le manque de financements est immense, alors que l’on sait que les investissements dans l’infrastructure ont un impact considérable sur la croissance à long terme’’.
Selon lui, les ministres des Finances du G20 se sont réunis ‘’pour trouver ensemble des solutions aux principaux défis auxquels l’économie mondiale est confrontée’’.
Ils ont en particulier évoqué le changement climatique, les flux migratoires et les situations d’urgence humanitaire, notamment la famine qui frappe ou menace des pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.
Le président de la BM affirme être sorti de cette réunion ‘’conforté par la volonté commune de s’attaquer à des problèmes cruciaux’’.
‘’J’ai pour ma part indiqué les efforts menés par le Groupe de la Banque mondiale pour mobiliser une enveloppe d’au moins 1,6 milliard de dollars au profit des pays touchés par la famine, avec l’objectif d’orienter les fonds vers les populations les plus vulnérables’’, dit-il.
Pour lui, ‘’cette réunion du G20 présidée par l’Allemagne, a surtout donné la priorité à la croissance et au développement de l’Afrique subsaharienne’’. Il estime qu’outre la famine qui sévit sur une partie du continent, ‘’l’Afrique doit être notre principale préoccupation pour de nombreuses raisons’’.
Il cite la fin du super cycle des matières premières qui a frappé de plein fouet la région, la contraction du PIB de 1,1 % en 2016, le ralentissement de la croissance à 1,5 %, ‘’son plus bas niveau depuis plus de deux décennies’’, le reflux des capitaux, etc.
Jim Yong Kim note toutefois que l’Afrique ‘’affiche une résilience économique remarquable’’ avec 41 % de sa population qui vit dans des pays qui enregistrent des taux de croissance supérieurs à 5,5 %.
‘’Même si la région continuera de s’adapter à la baisse des prix des matières premières en 2017, elle devrait connaître une légère reprise, avec une croissance projetée à 2,9 % et qui se consoliderait à 3,5 % en 2018’’, écrit M. Kim.
Pour le président de la BM, ‘’la communauté internationale doit contribuer à créer les conditions propices à une croissance plus soutenue et un développement plus durable’’.
Il rappelle qu’au mois de décembre dernier, ‘’une soixantaine de pays développés et en développement se sont engagés à verser un montant record de 75 milliards de dollars à l’Association internationale de développement (IDA), notre fonds pour les pays les plus pauvres’’.
Selon lui, ‘’près de 60 % de ces ressources seront consacrées à l’Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années, ce qui permettra de doubler le soutien apporté par l’IDA à cette région’’.
Jim Yong Kim entame ce lundi une visite en Tanzanie et au Rwanda ‘’afin de mieux comprendre les succès de ces deux pays et de tirer des leçons de leurs innovations’’.
Auteur: Aps - APS