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Le projet de construction d’une deuxième usine de dessalement de l’eau de mer sur la Grande Côte, mené par Acwa Power, est au cœur d’une controverse en raison d’irrégularités dans l’approbation et la signature du contrat.
Selon des informations rapportées par Libération le 24 juin 2024, Acwa Power aurait négocié un contrat particulièrement avantageux avec l’État sénégalais. En échange de la vente d’eau à Sen’eau, Acwa Power recevrait une compensation annuelle de 65,3 milliards de FCFA, totalisant 1 959 milliards de FCFA sur les 30 ans de la concession.
Sous le régime de Macky Sall, en fin de mandat et non candidat à la prochaine élection présidentielle, le contrat a été approuvé par le conseil d’administration de la Sones le 20 mars 2024 sans tenir de pré-conseil, contrairement aux exigences réglementaires, et signé le 29 mars, comme rapporté par Libération en mai.
Le coût total du projet pour l’État, incluant le prix de vente de l’eau (486 FCFA/m³ comparé au prix actuel de 149,5 FCFA/m³) et d’autres exonérations, est estimé à 1 367 milliards de FCFA sur 30 ans (soit environ 45 milliards par an). La représentante du ministère de l’Intérieur a exprimé des suspicions, soulignant que les contrats signés à la veille d’une élection présidentielle sont souvent suspects. Le représentant de la Primature a relevé sept violations et insisté pour que celles-ci soient consignées dans le PV.
Face aux controverses et aux irrégularités relevées, le Président Bassirou Diomaye Faye a ordonné le gel du contrat.