Le "maniaque" du Technopôle tombe : Alioune Badara Diakhaté violait et mutilait ses victimes
Le commissariat central de Guédiawaye a mis hors d'état de nuire le chauffeur de clando Alioune Badara Diakhaté qui agressait et violait ses "clientes". Depuis son arrestation, les plaintes tombent sur sa tête à la police de Guédiawaye où on enregistre de bouleversantes témoignages.
Alioune Badara Diakhaté sillonnait les quartiers périphériques de la capitale comme n'importe quel chauffeur de taxi ou de clando à la recherche de clients. Mais, il avait opté de transporter les femmes d'un "certain standing" qu'il détectait grâce à leur apparence chic. Au lieu de les déposer à la destination indiquée, il faisait des détours en ville, selon une source du Quotidien. Ensuite, il les conduisait vers le Technopôle et le site de l'Arène nationale, qui sont contigus, ou dans les zones réputées criminogènes. Elles sont débarquées, dépouillées et violées sous la menace d'une arme blanche. Il les dépossède de leurs téléphones portables ou tablettes haut de gamme qu'il écoule après dans le marché noir. Son receleur a été cueilli par les enquêteurs. Dès que la nouvelle de l'arrestation d'un agresseur s'est répandue en ville, plus d'une dizaine de ses victimes ont défilé au commissariat nanties d'un certificat médical.
Une des victimes du "maniaque sexuel" a servi un témoignage bouleversant, réveillant les fantômes du passé et rouvrant des plaies apparemment toujours pas cicatrisées. Lorsqu'elle a vu son agresseur, qui l'a violée en remuant un couteau dans ses parties intimes, dans le violon du commissariat de Guédiawaye, elle a piqué "une crise d'hystérie" en se rappelant sans doute les afflictions qu'elle a subies lors de cette soirée tragique. "En dépit de ses souffrances qui lui tenaillaient les entrailles et le sexe, elle s'est efforcée à venir au commissariat pour le regarder les yeux dans les yeux", révèle le journal.
Le "maniaque sexuel", Alioune Badara Diakhaté, a été déféré, hier, au parquet.
LERAL