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Sacs de couvertures et bâche en plastique dans les mains, Mohammed, son épouse Sarah et leurs deux enfants de 3 et 5 ans semblent un peu perdus dans les interminables travées du camp. Après une longue marche dans un nuage de poussière, ils finissent par trouver la tente qui leur a été attribuée. Un soulagement pour Sarah : « Nous sommes très fatigués de tout ça. Bien sûr je regrette ma maison parce que c’est là que je me sens bien ; là on vient juste d’arriver et tous nos biens et nos affaires sont restés là-bas. Ici il n’y a rien, mais ici, ça ne tire pas et je rends grâce à Dieu pour tout ça. »
Pelleteuses et bétonneuses tournent à plein régime. Les besoins sont de plus en plus importants. Le camp administré par le gouvernement irakien grouille de monde. Les arrivées sont ininterrompues. Une longue file s’est formée devant la distribution d’aide alimentaire. Un vieil homme se plaint de ne pas avoir touché sa retraite depuis 2 ans, un autre se démène pour tenter de trouver un toit pour la nuit qui approche. « Nous voulons des tentes, dit-il. Ils ont pris nos papiers d’identité, mais ils disent qu’il n’y a plus de tentes. Ils nous ont attribué un numéro pour la tente, mais on a eu le même numéro qu’une autre famille. Et c’est elle qui a pris notre tente. » A l’entrée du camp, de nouvelles familles se présentent. Elles vont passer leur première nuit loin des bombardements.
Les habitants de Mossoul continuent de fuir
A l’entrée du camp, des embouteillages. Plusieurs dizaines de voitures aux plaques vertes, celles de la région de Mossoul, stationnent ici. Sofiane répare son pick-up dont la carrosserie est parsemée de traces d’éclats d’obus. C’est dans ce véhicule qu’il a fui un quartier est de Mossoul avec ses parents, et ses six frères et sœurs. « Ils sont venus chez nous, les hommes de Daech, ils sont montés sur notre toit et ils se mis à tirer. Ils ont enlevé des habitants et les ont emmenés de force avec eux, les transformant en boucliers humains. Ils te voient dans la rue et te demandent pourquoi tu ne combats pas avec eux. Les gens ne veulent pas car ils les détestent mais avec un fusil pointé sur eux, pas le choix », témoigne-t-il.
Abdullah Abdelkarim, 24 ans, a les traits tirés. Il vient d’arriver dans le camp. Avec sa mère et sa tante, il a fui sous les tirs de mortiers, le quartier Khadhra dans le sud-est de Mossoul où les combattants de l’Etat islamique font régner la terreur. « Ils sortent les gens des maisons et les obligent à avancer en direction des forces irakiennes, accompagnés d’un de leurs hommes qui porte une ceinture explosive. Quand ils sont tout près, l’homme se fait exploser et ça fait beaucoup de victimes ».
Deux hélicoptères Apache américains traversent le ciel au-dessus du camp : ils volent vers Mossoul.
Pelleteuses et bétonneuses tournent à plein régime. Les besoins sont de plus en plus importants. Le camp administré par le gouvernement irakien grouille de monde. Les arrivées sont ininterrompues. Une longue file s’est formée devant la distribution d’aide alimentaire. Un vieil homme se plaint de ne pas avoir touché sa retraite depuis 2 ans, un autre se démène pour tenter de trouver un toit pour la nuit qui approche. « Nous voulons des tentes, dit-il. Ils ont pris nos papiers d’identité, mais ils disent qu’il n’y a plus de tentes. Ils nous ont attribué un numéro pour la tente, mais on a eu le même numéro qu’une autre famille. Et c’est elle qui a pris notre tente. » A l’entrée du camp, de nouvelles familles se présentent. Elles vont passer leur première nuit loin des bombardements.
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Abdullah Abdelkarim, 24 ans, a les traits tirés. Il vient d’arriver dans le camp. Avec sa mère et sa tante, il a fui sous les tirs de mortiers, le quartier Khadhra dans le sud-est de Mossoul où les combattants de l’Etat islamique font régner la terreur. « Ils sortent les gens des maisons et les obligent à avancer en direction des forces irakiennes, accompagnés d’un de leurs hommes qui porte une ceinture explosive. Quand ils sont tout près, l’homme se fait exploser et ça fait beaucoup de victimes ».
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