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Lundi dernier, un des membres du Collectif des cadres casamançais a tenu à ce que leur association soit réinsérée dans le chronogramme pour les funérailles de Jules François Bocandé. Cette exigence avait, quelque peu, failli polluer l'atmosphère surtout quand un agent du département des Sports a déclaré ceci : «il ne s'agit pas de faire de la politique ici».
Finalement, il a été retenu que le président du Collectif va prendre la parole. Une occasion que Pierre Goudiaby Atepa ne pouvait rater pour rien au monde, pour marquer son «coup». Surtout en direct sur la télévision, devant le nouveau Chef de l'Etat, son Premier ministre et le peuple sénégalais.
Se voulant artisan de la paix en Casamance, le «Bâtisseur» a lancé un appel émouvant aux chefs militaires du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), en les invitant à se mettre autour d'une table et discuter de la paix dans le Sud du Sénégal en proie à une revendication indépendantiste depuis 1982.
«Lors du décès de ma mère, Jules Bocandé m'avait dit à quel point, il tenait au retour de la paix en Casamance», confie-t-il, avant de marteler avec force : «A César Atoute Badiat, à Salif Sadio et à tous les autres, vont-ils attendre encore que nous tous, nous mourrions pour qu'on se mette autour d'une table ?», s'est interrogé l'architecte.
«Jules Bocandé a mis son talent au service de la paix. Et aujourd'hui qu'il a disparu, je lance un appel au dialogue», a ajouté le président du Collectif des cadres casamançais. L'allocution fortement applaudie, Atepa poursuit : «le temps est venu de se mettre autour d'une table et d'oublier tout ce qui peut diviser ce beau monde». Il faut aussi noter qu'il a tenu à s'adresser à Jules Bocandé, qui est de l'ethnie pépel, en créole.
Sud Quotidien
Finalement, il a été retenu que le président du Collectif va prendre la parole. Une occasion que Pierre Goudiaby Atepa ne pouvait rater pour rien au monde, pour marquer son «coup». Surtout en direct sur la télévision, devant le nouveau Chef de l'Etat, son Premier ministre et le peuple sénégalais.
Se voulant artisan de la paix en Casamance, le «Bâtisseur» a lancé un appel émouvant aux chefs militaires du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), en les invitant à se mettre autour d'une table et discuter de la paix dans le Sud du Sénégal en proie à une revendication indépendantiste depuis 1982.
«Lors du décès de ma mère, Jules Bocandé m'avait dit à quel point, il tenait au retour de la paix en Casamance», confie-t-il, avant de marteler avec force : «A César Atoute Badiat, à Salif Sadio et à tous les autres, vont-ils attendre encore que nous tous, nous mourrions pour qu'on se mette autour d'une table ?», s'est interrogé l'architecte.
«Jules Bocandé a mis son talent au service de la paix. Et aujourd'hui qu'il a disparu, je lance un appel au dialogue», a ajouté le président du Collectif des cadres casamançais. L'allocution fortement applaudie, Atepa poursuit : «le temps est venu de se mettre autour d'une table et d'oublier tout ce qui peut diviser ce beau monde». Il faut aussi noter qu'il a tenu à s'adresser à Jules Bocandé, qui est de l'ethnie pépel, en créole.
Sud Quotidien
Conflit casamançais – Appel de Pierre Goudiaby Atepa : César Atoute Badiate, un des chefs rebelles se dit prêt pour le dialogue.
C’était à l’occasion de l’hommage national accordé au capitaine des « Lions », Jules François Bocandé, ce mardi que Pierre Goudiaby Atepa a lancé un appel pour la réconciliation et le dialogue afin de trouver une issue favorable à la crise casamançaise. Douze heures après, César Atoute Badjar, un des chefs rebelles du MFDC, a réagi favorablement à cet appel et salut la mémoire de Jules François Bocandé. Il (César Atoute) se dit prêt à rencontrer son frère Saliou Sadjo pour discuter de tous les problèmes de la Casamance. Il a été interrogé par nos confrères de la « radio Rfm ».
« C’est une perte pour la Casamance. Nous sommes concernés comme tous les casamançais, que Dieu le conduit au paradis. Ce n’est pas la mort de Bocandé qui doit obliger les casamançais à s’asseoir pour retrouver la paix. Mais non. Bocandé est déjà mort, nous savons que nous avons perdu une personne. Alors si les habitants de la Casamance veulent vraiment la paix, il ne faudrait pas attendre à ce que Bocandé meurt pour chercher la paix », soutient César.
Et pour lui, « c’est quelque chose qu’il fallait faire avant la mort de Bocandé. Ça fait combien de fois que nous nous déclarons prêts à retrouver le gouvernement pour discuter des solutions du problème de la Casamance. César est prêt mais pas avec d’autres contours, il est toujours franc et veut la paix juste et transparente », précise le chef rebelle César.
En ce qui concerne la scission du MFDC qui donne du mal au gouvernement à trouver un interlocuteur valable, César se dit prêt à discuter avec tous. Car se sont ses frères. Et pour sa réconciliation avec Saliou Sadjo, un autre chef de rebelle, César est catégorique : « Saliou Sadjo est un casamançais comme moi, alors même dans une famille on peut avoir deux frères qui se disputent. Ça c’est un problème entre nous. Je suis prêt s’il est prêt. Ce qui nous préoccupe maintenant c’est d’avoir une Casamance unie, sans distinction de races ni d’ethnie ».
Tout semble alors bien démarré sur de bonnes bases. Pour l’heure, c’est la ville de Ziguinchor qui rend un hommage mérité à son fils, Jules François Bocandé.
Pressafrik.com
C’était à l’occasion de l’hommage national accordé au capitaine des « Lions », Jules François Bocandé, ce mardi que Pierre Goudiaby Atepa a lancé un appel pour la réconciliation et le dialogue afin de trouver une issue favorable à la crise casamançaise. Douze heures après, César Atoute Badjar, un des chefs rebelles du MFDC, a réagi favorablement à cet appel et salut la mémoire de Jules François Bocandé. Il (César Atoute) se dit prêt à rencontrer son frère Saliou Sadjo pour discuter de tous les problèmes de la Casamance. Il a été interrogé par nos confrères de la « radio Rfm ».
« C’est une perte pour la Casamance. Nous sommes concernés comme tous les casamançais, que Dieu le conduit au paradis. Ce n’est pas la mort de Bocandé qui doit obliger les casamançais à s’asseoir pour retrouver la paix. Mais non. Bocandé est déjà mort, nous savons que nous avons perdu une personne. Alors si les habitants de la Casamance veulent vraiment la paix, il ne faudrait pas attendre à ce que Bocandé meurt pour chercher la paix », soutient César.
Et pour lui, « c’est quelque chose qu’il fallait faire avant la mort de Bocandé. Ça fait combien de fois que nous nous déclarons prêts à retrouver le gouvernement pour discuter des solutions du problème de la Casamance. César est prêt mais pas avec d’autres contours, il est toujours franc et veut la paix juste et transparente », précise le chef rebelle César.
En ce qui concerne la scission du MFDC qui donne du mal au gouvernement à trouver un interlocuteur valable, César se dit prêt à discuter avec tous. Car se sont ses frères. Et pour sa réconciliation avec Saliou Sadjo, un autre chef de rebelle, César est catégorique : « Saliou Sadjo est un casamançais comme moi, alors même dans une famille on peut avoir deux frères qui se disputent. Ça c’est un problème entre nous. Je suis prêt s’il est prêt. Ce qui nous préoccupe maintenant c’est d’avoir une Casamance unie, sans distinction de races ni d’ethnie ».
Tout semble alors bien démarré sur de bonnes bases. Pour l’heure, c’est la ville de Ziguinchor qui rend un hommage mérité à son fils, Jules François Bocandé.
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