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Les congrès simultanément le 23 décembre 2011 par le pouvoir libéral d’une part et la société civile de l’autre laissent planer depuis quelques jours un lourd climat de tension.
A la suite de l’attaque de sa mairie et de sa riposte causant un mort et d’autres blessés, l’édile de Sacré cœur occupe depuis la veille de ces congrés le devant de l’actualité. Par voie de presse, on s’informe jour après jour sur les avancées de l’enquête.
Si la minute de silence en hommage au nervi décédé a exaspéré les suspicions sur sa possible liaison avec le PDS, la sortie malencontreuse du ministre de l’intérieur a convaincu les plus sceptiques de la menace que représentait Mr Diaz pour le régime en place. En effet, faisant fi de la présomption d’innocence ,oubliant sa posture d’homme d’Etat, organisateur des élections à venir ;insinuant voire prédisant une condamnation prochaine à la prison, Me Ousmane Ngom est entrain d’offrir à Barthélémy Diaz les habits de prisonnier politique. Car l’embastillement de Malick N. Seck à Tamba puis l’inculpation de Diaz, permettent à la théorie du complot de montrer le bout de son nez.
Ennemi intime de la formation libérale, le parti socialiste voit sa structure des jeunes socialistes décapitée. Elle s’offre alors comme exemple d’une dérive du pouvoir en place depuis 2000.Nous assistons à la naissance d’un mythe, d’une légende vivante. Il apparait aux yeux de bon nombre de sénégalais que nous nous dirigeons vers un procés politique où tout est mis en place pour punir l’agressé, un peu moins les agresseurs et blanchir les commanditaires.
Comme par le passé, grace à l’exemple d’Abdoulaye Wade (lui –même) ou de Idrissa Seck, le passage par la case prison va permettre de gagner le cœur des masses populaires. Ne dit-on pas que tous les grands hommes y sont passés ? On est tenté de se demander si le PS pouvait rêver d’un meilleur scénario à la veille des élections ? Avec le changement des rôles entre le PS d’avant 2000 et le PDS post-alternance, n’assistons-nous pas au scénario de l’arroseur arrosé ? Elle n’est pas formidable la politique par ses retournements de situation ? Que dire de la sortie (tardive !?) de Ousmane tanor Dieng le sécrétaire général du parti et en même temps candidat investi à la présidentielle ? Les réponses à ces questions sont à chercher dans les relations liant les différentes personnalités les plus en vue du PS.
Le rapprochement soudain entre Khalifa Sall et Diaz observé lors de ses convocations à la police en dit long sur le changement de posture au sein du parti. En effet Barthélémy Diaz avait soutenu O.T.Dieng lors des primaires du parti socialiste. Bien que Sall ne fut pas candidat à la candidature pour être investi, il n’en demeure pas moins qu’il semblait un sérieux prétendant à la présidentielle en sa qualité de maire de la capitale. Ce rapprochement annonce ainsi une redistribution prochaine des rôles dans le parti si au soir du 27 février 2012, leur candidat se faisait désavouer. Désormais, il faudra compter sur les jeunesses socialistes dans la gouvernance du parti. Mais que fait Tanor pendant ce temps ? La réponse est simple, il attend !
Affûtant ses armes en direction de prochaines joutes électorales, le candidat socialiste a reçu un cadeau du ciel. Sa campagne qui semblait compromise par la cinglante défaite lors de la recherche du candidat de l’unité au sein de l’opposition, retrouve des couleurs. En plus de faire un rappel sur les dérives du régime du SOPI, on peut prédire que la lutte contre l’impunité comme un point fort de sa campagne a venir. Une remontée spectaculaire dans les sondages est aussi à prévoir.
En définitive, l’affaire Barthélémy Diaz offre au principal intéressé une fenêtre médiatique aux conséquences énormes. D’abord une condamnation définitive lui offrirait un destin de mythe, de représentant de la jeunesse persécuté et à ses siens une vague politico-médiatique sur fond d’injustice où ils pourront surfer jusqu’aux élections à venir. Ensuite un non- lieu lui permettrait de revenir plus fort psychologiquement et plus engagé politiquement. Enfin quelque soit l’issu de l’enquête, sa témérité lui aura permis de franchir un important palier au sein de sa formation politique.
MOHAMED SECK, étudiant à l’ISFAR de Bambey 08/01/2012
A la suite de l’attaque de sa mairie et de sa riposte causant un mort et d’autres blessés, l’édile de Sacré cœur occupe depuis la veille de ces congrés le devant de l’actualité. Par voie de presse, on s’informe jour après jour sur les avancées de l’enquête.
Si la minute de silence en hommage au nervi décédé a exaspéré les suspicions sur sa possible liaison avec le PDS, la sortie malencontreuse du ministre de l’intérieur a convaincu les plus sceptiques de la menace que représentait Mr Diaz pour le régime en place. En effet, faisant fi de la présomption d’innocence ,oubliant sa posture d’homme d’Etat, organisateur des élections à venir ;insinuant voire prédisant une condamnation prochaine à la prison, Me Ousmane Ngom est entrain d’offrir à Barthélémy Diaz les habits de prisonnier politique. Car l’embastillement de Malick N. Seck à Tamba puis l’inculpation de Diaz, permettent à la théorie du complot de montrer le bout de son nez.
Ennemi intime de la formation libérale, le parti socialiste voit sa structure des jeunes socialistes décapitée. Elle s’offre alors comme exemple d’une dérive du pouvoir en place depuis 2000.Nous assistons à la naissance d’un mythe, d’une légende vivante. Il apparait aux yeux de bon nombre de sénégalais que nous nous dirigeons vers un procés politique où tout est mis en place pour punir l’agressé, un peu moins les agresseurs et blanchir les commanditaires.
Comme par le passé, grace à l’exemple d’Abdoulaye Wade (lui –même) ou de Idrissa Seck, le passage par la case prison va permettre de gagner le cœur des masses populaires. Ne dit-on pas que tous les grands hommes y sont passés ? On est tenté de se demander si le PS pouvait rêver d’un meilleur scénario à la veille des élections ? Avec le changement des rôles entre le PS d’avant 2000 et le PDS post-alternance, n’assistons-nous pas au scénario de l’arroseur arrosé ? Elle n’est pas formidable la politique par ses retournements de situation ? Que dire de la sortie (tardive !?) de Ousmane tanor Dieng le sécrétaire général du parti et en même temps candidat investi à la présidentielle ? Les réponses à ces questions sont à chercher dans les relations liant les différentes personnalités les plus en vue du PS.
Le rapprochement soudain entre Khalifa Sall et Diaz observé lors de ses convocations à la police en dit long sur le changement de posture au sein du parti. En effet Barthélémy Diaz avait soutenu O.T.Dieng lors des primaires du parti socialiste. Bien que Sall ne fut pas candidat à la candidature pour être investi, il n’en demeure pas moins qu’il semblait un sérieux prétendant à la présidentielle en sa qualité de maire de la capitale. Ce rapprochement annonce ainsi une redistribution prochaine des rôles dans le parti si au soir du 27 février 2012, leur candidat se faisait désavouer. Désormais, il faudra compter sur les jeunesses socialistes dans la gouvernance du parti. Mais que fait Tanor pendant ce temps ? La réponse est simple, il attend !
Affûtant ses armes en direction de prochaines joutes électorales, le candidat socialiste a reçu un cadeau du ciel. Sa campagne qui semblait compromise par la cinglante défaite lors de la recherche du candidat de l’unité au sein de l’opposition, retrouve des couleurs. En plus de faire un rappel sur les dérives du régime du SOPI, on peut prédire que la lutte contre l’impunité comme un point fort de sa campagne a venir. Une remontée spectaculaire dans les sondages est aussi à prévoir.
En définitive, l’affaire Barthélémy Diaz offre au principal intéressé une fenêtre médiatique aux conséquences énormes. D’abord une condamnation définitive lui offrirait un destin de mythe, de représentant de la jeunesse persécuté et à ses siens une vague politico-médiatique sur fond d’injustice où ils pourront surfer jusqu’aux élections à venir. Ensuite un non- lieu lui permettrait de revenir plus fort psychologiquement et plus engagé politiquement. Enfin quelque soit l’issu de l’enquête, sa témérité lui aura permis de franchir un important palier au sein de sa formation politique.
MOHAMED SECK, étudiant à l’ISFAR de Bambey 08/01/2012