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M23 peut-il encore mobiliser les Sénégalais ?
Après avoir combattu avec succès le régime du président Wade avec le soutien des populations, notamment les jeunes, le Mouvement du 23 juin peut-il encore mobiliser les citoyens ? Depuis la chute de Wade, le mouvement est miné par des querelles internes qui concernent principalement l’orientation de sa lutte. En effet, nombre de membres du mouvement estiment que la lutte doit continuer. Pour les partisans de cette option, l’action du mouvement doit continuer à s’inscrire dans le cadre de la défense de la République.
Le M23 doit être une sentinelle pour rappeler aux dirigeants leurs engagements vis-à-vis du peuple sénégalais et renforcer la démocratie sénégalaise. Face à ce camp, un autre qui, sans le dire ouvertement, milite en faveur d’un soutien aux actions du nouveau régime. Les partisans de cette voie se fondent certainement sur l’environnement dans lequel le paysage politique sénégalais se trouve. En effet, la plupart des dirigeants du M23 occupe des postes de responsabilité au sein du régime. Amath Dansokho, le président d’honneur est ministre d’Etat, auprès du président de la République. Alioune Tine, le président a été nommé à la tête du comité sénégalais des droits humains.
Pour certainement donner une nouvelle direction au mouvement, Mamadou Mbodji a été récemment porté à la tête du M23. Cette nomination suffira-t-elle pour unir le mouvement afin de mobiliser davantage le mouvement autour des questions liées aux préoccupations des citoyens ? En tout cas, le M23 est miné par une dissidence menée par des jeunes. Un groupe de jeunes envisage d’investir la place de l’Obélisque, le 25 mars prochain. « Après avoir pris contact et tâté le pouls de différentes composantes et organisations politiques et citoyennes qui partagent nos convictions et notre dynamique, rendez-vous est pris le 25 mars 2013 à la place de l’Obélisque», a récemment déclaré Abdourahmane Sow, président de la Commission orientations et stratégies des jeunes du M23.
Cette faction dissidente se démarque ainsi du nouveau bureau installé récemment. Ces jeunes entendent marquer le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall par un rassemblement pour « partager les préoccupations des Sénégalais ».
L’autre camp ne partage cette option. Les deux doivent donc faire face aux défis de la représentativité. Le 25 mars prochain sera un jour de vérité pour les jeunes qui veulent défier le nouveau régime. M. Sow et ses camarades doivent prouver qu’ils ont toujours le soutien du peuple.
(Pressafrik.com)
Après avoir combattu avec succès le régime du président Wade avec le soutien des populations, notamment les jeunes, le Mouvement du 23 juin peut-il encore mobiliser les citoyens ? Depuis la chute de Wade, le mouvement est miné par des querelles internes qui concernent principalement l’orientation de sa lutte. En effet, nombre de membres du mouvement estiment que la lutte doit continuer. Pour les partisans de cette option, l’action du mouvement doit continuer à s’inscrire dans le cadre de la défense de la République.
Le M23 doit être une sentinelle pour rappeler aux dirigeants leurs engagements vis-à-vis du peuple sénégalais et renforcer la démocratie sénégalaise. Face à ce camp, un autre qui, sans le dire ouvertement, milite en faveur d’un soutien aux actions du nouveau régime. Les partisans de cette voie se fondent certainement sur l’environnement dans lequel le paysage politique sénégalais se trouve. En effet, la plupart des dirigeants du M23 occupe des postes de responsabilité au sein du régime. Amath Dansokho, le président d’honneur est ministre d’Etat, auprès du président de la République. Alioune Tine, le président a été nommé à la tête du comité sénégalais des droits humains.
Pour certainement donner une nouvelle direction au mouvement, Mamadou Mbodji a été récemment porté à la tête du M23. Cette nomination suffira-t-elle pour unir le mouvement afin de mobiliser davantage le mouvement autour des questions liées aux préoccupations des citoyens ? En tout cas, le M23 est miné par une dissidence menée par des jeunes. Un groupe de jeunes envisage d’investir la place de l’Obélisque, le 25 mars prochain. « Après avoir pris contact et tâté le pouls de différentes composantes et organisations politiques et citoyennes qui partagent nos convictions et notre dynamique, rendez-vous est pris le 25 mars 2013 à la place de l’Obélisque», a récemment déclaré Abdourahmane Sow, président de la Commission orientations et stratégies des jeunes du M23.
Cette faction dissidente se démarque ainsi du nouveau bureau installé récemment. Ces jeunes entendent marquer le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall par un rassemblement pour « partager les préoccupations des Sénégalais ».
L’autre camp ne partage cette option. Les deux doivent donc faire face aux défis de la représentativité. Le 25 mars prochain sera un jour de vérité pour les jeunes qui veulent défier le nouveau régime. M. Sow et ses camarades doivent prouver qu’ils ont toujours le soutien du peuple.
(Pressafrik.com)